Bobby Ouellet, fondateur du club louperivois Les Barbares, explique comment cette idée a vu le jour :  « C’est mon ami Sony, du Nouveau-Brunswick, qui m’a approché pour ouvrir un club à Rivière-du-Loup. Il m’a beaucoup aidé au départ. Ça fait maintenant neuf mois et tout se passe très bien. » Sony Thériault, fondateur du club North West Pullers d’Edmundston, ajoute : « On a vraiment développé quelque chose ici. Bobby est maintenant très autonome dans la gestion du club. »

Les Barbares ne se contentent pas des différentes compétitions, mais ils s’associent également avec des clubs d’ailleurs pour des entraînements et des rencontres qui permettent de découvrir de nouveaux adversaires et d’enrichir ses techniques.

Un sport de force et…de stratégie

Si vous pensez que le bras de fer n’est qu’une question de force brute, la réalité est bien plus complexe. Comme l’explique Sony Thériault, « La force est un élément clé, mais ce n’est pas tout. La technique, la position des mains, le départ et même la façon dont on se place sont essentiels. Il y a beaucoup de subtilités à maîtriser. » Alain-Frédéric Boudreau, fondateur du club de Chaudière-Appalaches, ajoute : « Le bras de fer, ce n’est pas ce que l’on imagine souvent. Ce n’est pas l’histoire de deux gars dans un bar. Il y a des règles strictes et beaucoup de techniques à apprendre. On fait attention à la sécurité des participants. »

Les jeunes membres du club ne sont pas en reste. Jacob Raymond, jeune tireur de poignet des Barbares, témoigne : « Ça fait mal au bras, mais on apprend à gérer la douleur. » Il précise aussi qu’il n’hésite pas à affronter des tireurs plus âgés.

Le club de Rivière-du-Loup se prépare activement pour les compétitions à venir. Plusieurs membres prendront part au Championnat provincial de bras de fer, qui se déroulera du 18 au 20 avril prochain à Saint-Hyacinthe, tandis que le club d’Edmundston se rendra aux provinciaux du Nouveau-Brunswick le 26 avril à Richibouctou.