Brandon Metallic comparaissait vendredi matin au Palais de justice de New Carlisle, il était en visioconférence à partir de la prison de Rivière-des-Prairies à Montréal.

L’homme de 29 ans qui est accusé d’avoir causé la mort d’une fillette et d’un homme en mai dernier dans la communauté autochtone de Listuguj ne veut toujours pas d’avocat pour se défendre.

La juge Janick Poirier lui a pourtant rappelé à de multiples reprises que se représenter seul est une très mauvaise idée, surtout pour des accusations de meurtre. Même si la juge s’est montrée insistante, cela ne semblait pas déranger l’accusé.

Rappelons que Metallic a été considéré inapte à subir son procès à plusieurs reprises en 2021. Il avait notamment suivi un traitement psychiatrique à l’automne.

Il a finalement été jugé apte le 13 janvier 2022 par la juge Celestina Almeida de la Cour du Québec. Cette dernière avait alors suivi les recommandations des professionnels de l’Institut Philippe-Pinel.

Depuis ce temps, une rencontre a eu lieu entre l’accusé et l’avocat Hugo Caissy, qui était disponible pour représenter l’homme. Par contre, Brandon Metallic ne semblait pas intéressé par ses services.

La prochaine étape dans ce dossier sera l’enquête préliminaire. Le dossier de Metallic sera transféré à la Commission des services juridiques. Une demande pour obtenir l’aide d’un ami de la cour (amicus curiae) sera effectuée, ce qui facilitera le processus judiciaire.

« Étant donné qu’on a besoin de remplir de nombreux formulaires et de connaitre beaucoup de particularités en droit, il est de coutume que l’on demande à ce qu’un amicus curiae (ami de la cour) assiste monsieur Metallic afin de faciliter toutes les procédures criminelles », explique la procureure de la Couronne, Florence Frappier-Routhier.

Brandon Metallic sera de retour devant les tribunaux le 4 mars prochain.