Le maire de Saint-Antonin, Michel Nadeau, ne cache son enthousiasme. Un troisième projet éolien dans la région est le bienvenu alors que la construction débuterait en 2024, pour une mise en service en 2027 et compterait entre 60 et 80 éoliennes. Des investissements qui sont évalués à un milliard de dollars. Ce projet serait principalement situé sur des terres publiques, mais avec quelques portions en territoire privé.

« Pour la municipalité, c’est définitivement positif. Si on remonte un peu dans le temps, on peut voir ce qui s’est passé dans d’autres municipalités qui possèdent des éoliennes et des retombées positives quant au développement des municipalités, c’est énorme », affirme le maire.

« Tous les indicateurs que ce soit d’Hydro-Québec ou du gouvernement sont aujourd’hui ouverts pour nous. Donc, on décide de mettre des efforts et des moyens financiers et humains pour développer des projets au Québec et en particulier au Bas-Saint=Laurent » explique pour sa part le chef de projet chez Boralex, Denis Legallais.

Cette entreprise québécoise connait bien le Bas-Saint-Laurent.  Afin de discuter avec les gens du milieu, celle-ci s’est déplacée dans la région pour visiter les MRC et les municipalités visées par ce nouveau projet, soit celles de Saint-Antonin, de Saint-Elzéar, Saint-Honoré, Pohénégamook et au sud de Saint-Alexandre-de-Kamouraska. Après des séances de consultations publiques ce printemps, le dépôt de l’étude d’impact sur l’environnement se fera en 2023, notamment en ce qui a trait à la faune et la flore.

« L’accueil est vraiment très favorable. Je crois que le bon travail qu’on a réussi à faire lors du développement de nos deux projets Témiscouata 1 et Témiscouata 2 et puis les retombées qu’ils génèrent dans les communautés sont des choses qui créent beaucoup d’enthousiasme.  Aujourd’hui, le Québec a des gros besoins pour de la nouvelle électricité. On a déjà fait beaucoup d’études environnementales et d’ingénierie. On connait bien le milieu », ajoute M.Legallais.

Retombées importantes

Pour Michel Nadeau, il ne fait aucun doute que les retombées seront très positives. Notons que la municipalité de Saint-Antonin engrange déjà 125 000 $ par année avec les parcs éoliens Nicola-Riou et Viger-Denonville. Le maire confirme que les retombées avec celui-ci pourraient être encore plus importantes, sans toutefois confirmer un montant précis.

«  Il y a 50 % normalement des bénéfices qui sont dans nos retombées directes pour nos gens, pour notre communauté, et ce, pour faire avancer des projets. Si il y a des rentrées d’argent qui vont arriver officiellement en 2027, tu es capable de faire des projets, de les planifier et de les bonifier sans étouffer tes contribuables au niveau de la taxation », termine Michel Nadeau.

Crédit photo : Boralex