Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a pu nous confirmer que parmi les 15 décès qui sont survenus depuis le début de la cinquième vague, le 30 novembre, des patients âgés de 40 ans et plus sont morts après avoir contracté le virus.

Les autorités de la santé confirment toutefois que ce sont surtout les 80 ans et plus qui sont les plus représentés dans les statistiques de décès au Bas-Saint-Laurent pour cette cinquième vague.

Dans les nouvelles les plus positives, aucune éclosion n’a causé de décès depuis le mois de mai dans la région. On se rappelle que quatre personnes sont décédées après que le virus se soit infiltré au Manoir Héritage de Trois-Pistoles.

Toutes les MRC du territoire ont répertorié au moins un décès depuis le 30 novembre. Signe que le virus peut affecter n’importe qui et n’importe où.

Les patients décédés depuis cette cinquième vague n’étaient pas tous atteint de la COVID-19 au départ. Une personne qui, par exemple, se casserait une hanche, pourrait se rendre à l’hôpital et finirait par contracter la COVID-19 sur place avant d’y succomber.

La situation inquiète le comité des usagers de Rivière-du-Loup du CISSS du Bas-Saint-Laurent. La présidente craint que des ainés décident de ne pas aller à l’hôpital pour se faire soigner, même si la situation l’exigeait.

« Je suis certaine que moi-même je serais un petit peu réticente à aller me faire soigner. J’essaierais peut-être d’avoir un rendez-vous par téléphone avec mon médecin ou quelque chose comme ça le plus possible. Vous savez un hôpital, c’est un lieu où les microbes peuvent se propager rapidement », explique la présidente du comité, Marielle Raymond.