Jean-Claude Coulbois tenait à être présent lors de la première à Saint-Mathieu-de-Rioux. Après 4 ans de travail, le réalisateur considérait cette destination comme l’une des plus importantes.

« C’était pour moi la vraiment première à Saint-Médard, parce que pour moi Saint-Médard comme ce soir à Saint-Mathieu, c’est les deux villages les plus directement concernés par le TNO. C’est vraiment les deux villages, donc c’est des gens, tout le monde est au courant, à Saint-Médard comme à Saint-Mathieu, du Club Appalaches, du parc éolien et tout ça, tout le monde est au courant, mais c’est les gens les plus directement concernés », affirme le réalisateur, qui tenait à être présent.

Le réalisateur n’est pas là pour regarder son documentaire, il le connaît par cœur, lance-t-il à la blague. Mais il prend un malin plaisir à devenir spectateur le temps d’une soirée. « Curieux, attentif vraiment. Le respire des gens, est-ce que c’est au bon moment? Pas au bon moment? Pour un réalisateur c’est tellement précieux. »

Les citoyens de Saint-Mathieu-de-Rioux ont applaudi le travail de Jean-Claude Coulbois. Dans toute la complexité de ce dossier, il a réussi à bien représenter toutes les parties du conflit. « Je trouvais que c’était quand même inspirant, ça nous donnait beaucoup d’informations sur un sujet qui nous touche beaucoup », explique un citoyen de Saint-Mathieu-de-Rioux présent à la soirée.

« Ça fait longtemps que ces messieurs-là nous hantent, et qu’ils font peur au monde. C’est le temps peut-être que le monde apprenne vraiment ce qu’il s’est passé pour qu’ils aient des droits et qu’on arrête de nous prendre pour des imposteurs quand on veut aller à la chasse là », ajoute un autre.

« J’ai trouvé que c’est un excellent documentaire, qui est fondé sur des témoignages et puis, on parvient à saisir très bien la nature de la problématique, du conflit qui oppose le Club Appalaches de la MRC des Basques », explique un citoyen.

Privilégié. C’est le mot qu’utilise le réalisateur pour décrire son expérience. Après autant de travail, la réponse du public, c’est une reconnaissance inestimable. « Je suis tellement content, je fais juste écouter. Les respires, quand ça bouge et surtout, bon après, les discussions et les commentaires. C’est vrai que c’est des moments privilégiés », confie Jean-Claude Coulbois.

Rappelons que le réalisateur met en lumière la problématique entourant le Territoire non organisé du Lac-Boisbouscache, occupé par le club de chasse et de pêche privé Appalaches.

Boisbouscache sera présenté une dernière fois ce soir, à Trois-Pistoles. Le documentaire est également disponible en ligne.