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Blocus : Sylvain Roy s’impatiente

Publié le 3 mars 2020 à 16:58, modifié le 3 mars 2020 à 19:40

Par: Patrick Giguère

À 48 heures de la fin de l’injonction obtenue par Québec pour démanteler la barricade à Listuguj, les manifestants sont toujours près de la voie ferrée. Le député de Bonaventure, Sylvain Roy, est sorti de ses gonds.

Sylvain Roy trouve que la situation a assez duré et demande aux manifestants de quitter leur installation immédiatement afin de respecter les Gaspésiens qui sont victimes bien malgré eux de ce blocus. Il interpelle Ottawa à prendre ses responsabilités en plus de Diane Le Bouthillier pour que cette dernière compense les pertes financières que les entreprises ont subies depuis le début du conflit. Il ne souhaite pas mettre de l’huile sur le feu, mais si le blocus persiste, les policiers devront intervenir selon lui. «Il doit y a voir des actions politiques, et si ça ne fonctionne pas bien qu’on aille vers le coercitif et l’action policière. Donc, la prise en otage des Gaspésiens, la prise en otage du Québec par quelques individus ça doit suffire et le gouvernement doit prendre ces responsabilités et en premier lieu le gouvernement fédéral», s’exclame Sylvain Roy.

Il se questionne aussi sur la véritable présence des manifestants à Listuguj alors que le dossier de la Colombie-Britannique ne touche pas le Québec présentement. Il se demande si les militants sont vraiment là pour défendre les droits environnementaux.«De ce que j’ai compris, les Mohawks et les Micmacs veulent voir les ententes qui ont été signées en Colombie-Britannique, et voir possiblement les retombées économiques pour ces gens-là. Parce que eux peuvent avoir en arrière de la tête d’avoir des rétributions et des retombées économiques de par leurs actions de blocage. Disons que ce n’est pas du chantage, mais presque », affirme le député de Bonaventure.

Il s’agit de la 23e journée du blocus. Plusieurs entreprises ont été forcées de mettre au chômage des employés dont l’entrepreneur responsable du transport des pales d’éoliennes, une vingtaine à l’usine de Uni bord à Sayabec et 15 à la Société du chemin de fer de la Gaspésie qui estime les pertes financières à 500 000$.

L’injonction est en vigueur jusqu’à jeudi 23h59.