Crazy Carpet, une chanson de circonstance avec les bordées de neige qui s’en viennent.  Le groupe éclaté a lancé une vidéo inspirée d’une scène mythique d’un film à succès. On y voit deux athlètes s’entrainer dans deux contextes différents; l’une dans la nature et l’autre avec des appareils sophistiqués. Ils ont fait appel à un fidèle collaborateur, celui qui a réalisé la vidéo à succès tiré de la chanson Cotton Ouatté.

« On n’avait pas d’idée puis là j’ai sournoisement pluggé l’idée de faire quelque chose basée sur le film Rocky 4. Ça me tentait de tourner dans la région, tu sais puis je connaissais Karine puis ça me tentait de tester l’expertise locale », débute Guillaume Monette, le réalisateur du vidéoclip Crazy Carpet.

Il fallait donc trouver l’accessoire de prédilection, une longue Crazy Carpet.

«Ce n’était pas tout à fait la saison donc on a que des courtes ça c’est le plus gros enjeu qu’on a eu », explique Karine Lamontagne assistante-réalisatrice de la vidéo.

Il y avait juste des Crazy Carpet vertes et ça nous prenait des Crazy Carpet bleus et rouges », précise Guillaume Monette.

Dans la vidéo, on y reconnaît des lieux et des gens des Basques, du Kamouraska et de Rivière-du-Loup.

« C’est la propriétaire de la Boucherie à Trois-Pistoles, elle était super crinquée vraiment willing puis l’autre, elle travaille dans une gym à Rivière-du-Loup », explique Guillaume Monette.

Ce fut une vraie partie de plaisir pour l’équipe pendant les deux jours de captation.

«Voir les filles suer en leur lançant de la glycérine dessus pour qu’elles shyne ça c’était drôle, ça a été vraiment le fun puis tu sais c’est des amis à nous aussi », lance Karine Lamontagne.

Le groupe, qui n’a pu assister en raison de leur tournée de concerts, a tout de même été mis au parfum.

«J’étais la déléguée officielle à envoyer des photos et des vidéos au gars de Bleu Jeans Bleu , alors ils vivaient un peu quand même l’expérience en même temps que nous autres », dit Karine Lamontagne.

« Je pense qu’il était content aussi de voir des images du Bas-Saint-Laurent, le fleuve, on voit les cabourons », dit le réalisateur Guillaume Monette.

Le duo de réalisateurs qui réside dans la région a constaté une très grande ouverture et collaboration des différents acteurs impliqués dans le tournage. Qu’est-ce qu’ils souhaitent dans un avenir rapproché ?

« C’est le projet de télé et dans le coin tu sais c’est quelque chose qu’on se parle souvent , termine Guillaume Monette.