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Biométhanisation: la Ville de Rivière-du-Loup prend en main la sensibilisation

Publié le 24 janvier 2018 à 16:37, modifié le 24 janvier 2018 à 16:58

Par: CIMTCHAU

La mairesse de Rivière-du-Loup avait annoncé en début de mandat qu’elle voulait prendre le leadership dans le dossier de l’usine de biométhanisation. La Ville a fait l’embauche d’une personne qui travaillera sur la sensibilisation de la population pour les six prochains mois.

Depuis l’apparition des bacs bruns, l’organisme Co-éco est en charge du volet de la sensibilisation. Périodiquement, la Ville de Rivière-du-Loup embauche aussi une ressource contractuelle affectée aux industries, commerces et institutions. «C’est super important je pense que justement la Ville de Rivière-du-Loup ait une personne qui fait du suivi plus précis pour les commerces, indique Josée-Ann Dumais, chargée de communication chez Co-éco. Pour ce qui est des citoyens c’est sûr que nous on fait beaucoup de kiosques et on fait beaucoup d’actions de sensibilisation.»

Ces efforts déployés exclusivement à l’accompagnement de ce qu’on appelle les I.C.I. portent fruits selon le directeur du Service technique et du développement durable à la Ville de Rivière-du-Loup, Éric Côté: «On a 16% d’augmentation du tonnage de 2017 par rapport à 2016. Le gros de cette augmentation-là provient de nos I.C.I.»

Le directeur général de la Société d’économie mixte et d’énergie renouvelable (SÉMER) Serge Forest constate aussi cet amélioration: «On a été chercher des gros clients, plus de l’industriel et commercial. Le résidentiel, il y a encore du travail à faire.» Devant ce constat, le conseil municipal de Rivière-du-Loup élargit le mandat de son employée contractuelle. Elle fera la tournée des écoles et des immeubles à logements, une clientèle jusqu’ici visée par Co-éco. «Les résultats qu’on voulait n’étaient pas au rendez-vous, admet la mairesse Sylvie Vignet. On a décidé de faire en sorte que… parce qu’ils ont quand même un gros territoire à gérer et nous on veut que ça se fasse.»

À l’usine, on se prépare pour une dernière série de tests qui auront lieux tout le mois de février. «On a tout ce qu’il faut pour le succès, précise M. Forest. Mais on prendrait plus de matières. Actuellement on est au minimum pour pouvoir faire fonctionner la machine.»

Le démarrage de la liquéfaction du biogaz est prévu à la mi-mars.