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Bilan touristique en Gaspésie : Hausse des visiteurs et des retombées économiques

Publié le 20 novembre 2024 à 16:38, modifié le 20 novembre 2024 à 17:15

Par: Maissem Sahraoui

Différents acteurs du milieu touristique sont réunis aujourd’hui et demain à Gaspé pour un colloque sur ce secteur économique. Il est question de faire le bilan et de développer des stratégies pour les projets touristiques d’avenir en Gaspésie.

Cette année, au niveau de l’hébergement, c’est le camping et les logements de types Airbnb qui sont les plus populaires.  Selon les données du ministère du Tourisme, ce sont les plus petits hébergements comme les gîtes ou les chalets qui sont les plus fréquentés. Le camping de passage où le prêt-à-camper sont également des moyens qui sont plus utilisés par les touristes.

En 2024, la Gaspésie a accueilli 679 000 visiteurs de mai à septembre. C’est une hausse de 2 % par rapport à la précédente saison estivale. Tourisme Gaspésie évalue les retombées économiques à 427 millions de dollars, soit une hausse de 6 % par rapport à l’année dernière. La destination est prisée par les touristes venant de lu reste du Québec, de l’Ontario et de l’Europe francophone.

« La Gaspésie est quand même la locomotive. C’est une région dont le nom est connu qui attire vraiment beaucoup les voyageurs de tous les marchés cibles », indique Yanick Paul, directrice marketing et communications pour Le Québec Maritime.

Comment expliquer cette hausse de 6 % des retombées économiques alors que celle des visiteurs a été assez modérée ?

« C’est sûr que les unités d’hébergements sont plus chères qu’elles ne l’étaient. Il y a eu beaucoup de réaménagement, il y a eu beaucoup de nouveaux projets en Gaspésie. Donc ça joue dans l’équation. (…) Les gens consomment autrement et ne consomment pas tous de la même façon, ça dépend toujours de la clientèle ciblée », mentionne Joëlle Ross, directrice générale de Tourisme Gaspésie.

Le milieu a plusieurs défis à relever afin d’améliorer son offre et rester compétitif par rapport au reste du Québec.

« Je pense que les gros défis sont le transport, les changements climatiques. Il faut faire attention à comment on répare nos berges et comment on les utilise. Il y a aussi toute la notion de la main-d’œuvre qui n’est pas nécessairement facile, mais qui se porte mieux qu’il y a plusieurs années », ajoute la directrice générale de Tourisme Gaspésie.

Le manque de main-d’œuvre affecte notamment le tourisme d’automne qui a un peu plus de mal à se développer.

« Pour ce qui est de l’emploi dans le secteur associé au tourisme, on se rend compte que l’emploi et beaucoup plus serré que, par exemple, aux périodes pré-pandémie. Donc ce qu’on se rend compte c’est que le milieu du tourisme est encore en croissance, donc ça implique que les entreprises fassent plus avec moins de main-d’œuvre. On peut dire que la Gaspésie tire son épingle du jeu », mentionne Marc-Antoine Désy, conseiller en analyse stratégique au ministère québécois du Tourisme.

Le colloque se poursuit demain toute la journée à Gaspé.