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Bilan annuel de la DPJ: les signalements en hausse

Publié le 22 septembre 2021 à 17:22, modifié le 22 septembre 2021 à 17:23

Par: CIMTCHAU

Les directeurs de la protection de la jeunesse ont présenté mercredi le bilan de la dernière année, qui fait état de près de 118 000 signalements au Québec.  Sous le thème «Les enfants, notre priorité!», le 18e bilan de la DPJ révèle que 117 904 signalements ont été faits du 1er avril 2020 au 31 mars 2021 pour l’ensemble du Québec. Il s’agit d’une légère diminution de 0,35 %, comparativement à 2019-2020.

Statistiques provinciales 2020-2021

  • Nombre de signalements traités : 117 904, soit 323 situations d’enfant signalées/jour. C’est une très légère diminution des signalements traités comparativement à l’exercice 2019-2020.
  • Nombre de signalements retenus : 44 728. C’est une hausse des signalements retenus de 2,7 % comparativement à l’exercice 2019-2020.
  • Le taux de rétention des signalements est de 37.9%. L’an dernier, il était de 36,8% et en 2018-2019 de 39.3%.
  • Les signalements proviennent toujours en majorité des employés d’organismes publics (33%); les proportions n’ont presque pas bougé par rapport aux années précédentes.
  • Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par le DPJ est toujours le milieu familial (55,4%). On constate par ailleurs qu’une plus grande proportion d’enfants  demeure avec une personne significative (13 %).

Situation au Bas-Saint-Laurent

  • Nombre de signalements traités : 2 889, soit 8 situations d’enfant signalées/jour. C’est une légère augmentation des signalements traités comparativement à l’exercice 2019-2020.
  • Nombre de signalements retenus : 1 009. C’est une hausse des signalements retenus de 3,6 % comparativement à l’exercice 2019-2020.
  • Le taux de rétention des signalements est de 34,9%. L’an dernier, il était de 31,3% et en 2018-2019 de 36,7%.
  • Les signalements proviennent toujours en majorité des employés d’organismes publics (33,9%); les proportions ont bougé très légèrement par rapport aux années précédentes.
  • Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par le DPJ est toujours le milieu familial (57,2%). On constate par ailleurs qu’une plus grande proportion d’enfants demeure avec une personne significative (11,4 %).

Avec le déconfinement, on observe toutefois une hausse des signalements retenus dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches. Compte-tenu des défis de main-d’œuvre auxquels font face les services de protection de la jeunesse, cette hausse des besoins se répercute sur les délais d’attente dans certaines situations. Le CIUSSS de la Capitale-Nationale et le CISSS de Chaudière-Appalaches sont cependant en action pour pallier cette problématique, ainsi que plusieurs autres identifiées dans les recommandations de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse
(Commission Laurent).

Des efforts de longue haleine porteront fruit dans les prochains mois et permettront de constater des améliorations dans plusieurs facettes de nos activités, au bénéfice de nos enfants et nos familles. À titre d’exemple, la DPJ de Chaudière-Appalaches s’est récemment assuré d’un soutien volontaire de membres du personnel scolaire.

Situation dans Chaudière-Appalaches

  • 6 665 signalements traités.
  • 2 521 signalements retenus.
  • Hausse des signalements traités de 8,8 % comparativement à l’exercice 2019-2020.
  • Les deux principales problématiques retenues sont l’abus physique et la négligence.

Situation dans la Capitale-Nationale

  • 10 624 signalements traités.
  • 4 183 signalements retenus.
  • Hausse des signalements traités de 1,6 % comparativement à l’exercice 2019-2020.
  • Les deux principales problématiques retenues sont l’abus physique et le risque sérieux de
    négligence.

« Visiter les familles, entrer dans leur maison et intervenir en situation de crise a exigé aux intervenants autant de détermination et de persévérance que de sensibilité et d’habiletés. Les journées ont été longues et souvent éprouvantes, mais ils ont démontré un engagement qui est plus fort que tout. Ils ont su garder le moral, faire preuve de proactivité, et redoublé d’efforts, de créativité et d’humanisme pour prendre soin de nos enfants de Chaudière-Appalaches », a souligné Mme Caroline Brown, directrice de la protection de la jeunesse du CISSS de Chaudière-Appalaches.

Un accent particulier est mis sur le travail titanesque accompli au cours de la dernière année par les intervenants et leurs collaborateurs. Investis auprès des jeunes, ils ont fait preuve de proactivité pour aider et demeurer en lien avec les enfants et leur famille. Leur présence attentive et leurs interventions ont permis de bien prendre soin des enfants et d’éviter de nombreux drames.