Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Bientôt un poulailler de 500 poules à Bonaventure

Publié le 7 février 2022 à 16:52, modifié le 7 février 2022 à 16:53

Par: CIMTCHAU

Un producteur de chèvres de boucherie de Bonaventure a obtenu à l’automne un quota qui lui permettra d’élever 500 poules pondeuses. Les œufs seront par la suite vendus à proximité. Un bon exemple de consommation locale.

Il y a un an, un feu est venu bousculer la vie de Vincent-Olivier Bastien.

« Un événement comme un incendie qui vient détruire ce que t’as fait dans les 5-6 dernières années, c’est un coup difficile, c’est un coup dur », affirme le producteur caprin.

Après avoir perdu son étable et son troupeau de 200 chèvres, le jeune agriculteur s’est retroussé les manches et a décidé de reconstruire. Cette fois-ci avec un ajout particulier à sa production.

« Il y avait une opportunité avec la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec où ils offraient cinq quotas de 500 poules pondeuses. On a appliqué sur le concours québécois et on l’a eu le quota de 500 poules […] Nous, notre but, c’est vraiment d’offrir des œufs frais à la population de Bonaventure et les environs », assure Vincent-Olivier Bastien.

Ce dernier sera l’un des seuls et surtout le plus important producteur d’œufs en Gaspésie.

« Sur 30 ans de vie, je ne me rappelle pas ne pas avoir eu de poules chez nous. Il y a toujours eu des poules dans ma vie que ce soit 2-3 ou jusqu’à 99 l’année dernière. Pour nous, c’était simple comme réflexion d’avoir des poules et de vendre des œufs », raconte le propriétaire de la ferme et boutique Le Caprivore.

À une époque où la consommation locale est de plus en plus populaire. L’Union des producteurs agricoles (UPA) Gaspésie-Les-Îles encourage ce type de projet.

« On a déjà un poulailler aux Îles-de-la-Madeleine et là on va en avoir un en Gaspésie, il n’y a rien de mieux […] Dans ton assiette quand tu manges local, c’est déjà bon pour toi. Pourquoi manger local ? C’est avoir plus d’expansion dans notre région, être capable d’avoir plus d’économie et lui ça va lui permettre de s’autoproduire », explique la présidente de l’UPA Gaspésie-Îles, Michèle Poirier.

« Pouvoir nourrir les gens de sa place, c’est une source de fierté », mentionne Vincent-Olivier Bastien.

Le producteur de Bonaventure ne ferme pas la porte à l’idée de distribuer un jour ses œufs dans les épiceries de la région. Il croit cependant être en mesure de vendre l’entièreté de sa production par lui-même.

« En ce moment, on vend les œufs de nos 80 poules et je ne fournis pas », constate-t-il.

Les œufs devraient être disponibles pour la population dès l’été prochain.