Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Bernard Généreux dénonce les iniquités de la PCREPA

Publié le 12 mai 2021 à 15:00, modifié le 12 mai 2021 à 15:00

Par: CIMTCHAU

Bernard Généreux dénonce les iniquités en lien avec la PCREPA

Bernard Généreux implore la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées de revoir les critères d’admissibilité pour la PCREPA.

Bernard Généreux se dit déçu de la décision de madame Carla Qualtrough, ministre de l’Emploi, quant à la Prestation canadienne de la relance économique pour proche aidant (PCREPA). En effet, le député demande à la ministre d’apporter des modifications règlementaires ou législatives aux critères d’admissibilité pour la prestation :

« J’implore votre gouvernement à revoir cette décision afin que les parents d’enfants âgés de moins de 12 ans qui déclarent et peuvent démontrer avoir effectué des démarches pour inscrire leur enfant dans une garderie, avant que celle-ci ne soit fermée en raison de la COVID-19, puissent être autant admissibles à la PCREPA que les parents d’enfants déjà inscrits. »

Monsieur Généreux adresse cette demande à madame Qualtrough à la suite d’un échange entre les deux sur les difficultés vécues pas plusieurs jeunes mères qui tentent de se prévaloir de la PCREPA.

Toujours selon le député, le problème est que la ministre dirige les mères vers l’assurance-emploi. Cependant, cette assurance n’est pas une option pour ces femmes.

« On parle ici de personnes ayant récemment terminé leur congé de maladie, et qui ne sont alors pas admissible à l’assurance-emploi, même avec la diminution temporaire des heures minimales pour s’y qualifier », explique le député.

Le problème serait l’exclusion des parents d’enfant de moins de 12 ans à la réception de la Prestation à cause du critère d’admissibilité. Ce critère veut que l’école, la garderie, le programme de jour ou l’établissement de soins soit fermé ou inaccessible en raison de la COVID-19. Et, selon l’interprétation de l’ARC, les mères doivent avoir inscrit leur enfant avant la fermeture de ces établissements.

« Ce n’est pas par faute d’avoir essayé d’inscrire leurs enfants en garderie entre les deux vagues que des milliers de mères au se retrouvent actuellement entre deux chaises, défend le député. Une mère en particulier déclare avoir été inscrite sur 50 listes d’attente pour une place en garderie, alors que bien des services de garde au Québec n’acceptent pas de poupons à l’heure actuelle en raison des règles sanitaires liées à la pandémie », défend le député.