C’est le cas du maire de Saint-Antonin, Michel Nadeau, qui veut le convaincre de l’importance de construire une nouvelle école dans sa ville. Bernard Drainville confirme qu’il prendra le temps ce soir d’écouter le maire de St-Antonin lors du cocktail de financement de la CAQ dans Rivière-du-Loup-Témiscouata. Il affirme également que le dossier n’est pas prioritaire, mais qu’il comprend que le délai de la réponse peut sembler long. « C’est sûr que ça nous prend de nouvelles écoles, des écoles plus grandes. Je suis conscient du projet et je ne peux pas faire de promesses que je ne tiendrai pas, mais je veux que vous sachiez que je sais que ce projet-là existe et qu’éventuellement il va se faire, je ne peux juste pas vous dire quand. »

Le ministre de l’Éducation a participé à plusieurs rencontres aujourd’hui, il était d’ailleurs à Pohénégamook plus tôt dans la journée pour rencontrer la direction du Centre des services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs. Il a notamment été question de la survie des petites écoles. « Si on veut avoir des communautés rurales qui sont vivantes, il faut garder nos écoles, donc c’était beaucoup ça le message et eux ils m’ont sensibilisé aux réalités de leurs écoles. Ils en ont plusieurs à multiple niveau », mentionne le ministre également responsable de la région de Chaudière-Appalaches.

Il s’est ensuite dirigé vers Rivière-du-Loup. Bernard Drainville a participé en fin de journée à l’inauguration de nouveaux locaux au Collège Notre-Dame. L’Univers IDÉES est un nouveau milieu aménagé qui est voué à l’innovation dans les apprentissages. La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, incluant Les Basques, Amélie Dionne était également sur place afin de participer à l’événement.

Demain, il se rendra sur le chantier de la nouvelle école primaire de Rivière-du-Loup afin de procéder à une pelletée de terre officielle.

Le Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage espère pouvoir passer son message au ministre demain. Entre autres, il demande une meilleure composition des classes et une diminution de la tâche des enseignants. « C’est sûr que j’aimerais bien lui parler, lui faire part de ce qu’on a besoin, de ce que les enseignants ont besoin. On est en pénurie et on a de la difficulté à garder nos enseignants en poste », explique la présidente du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage, Natacha Blanchet.

Plus de détails à venir.