La nouvelle entité de Belle-Baie réunira plus de 14 mille 500 citoyens. Un territoire immense et un travail colossal attendent le maire qui sera élu le 28 novembre.

« Avec la grandeur de la nouvelle entité, ce n’est pas comme une campagne de village comme à Pointe-Verte comme avant. C’est 14 mille de population et plus. Avant, c’est à peu près 1000. Il y a plus d’ouvrage. », déclare le maire de Pointe-Verte et candidat pour le poste de maire de Belle-Baie, Maxime Lejeune.

« Il faut s’assurer que les gens des communautés rurales, des communautés qui ne sont pas municipalisées. Il faut qu’elles se voient dans cette municipalité-là. Il faut qu’elles trouvent leur compte dans cette municipalité-là. », estime Daniel Guitard député de Restigouche-Chaleur qui quittera ses fonctions à la fin du mois de novembre en espérant devenir le prochain maire de Belle-Baie.

« Comment va gérer ça? Ça va être de laisser l’esprit de clocher de côté. Il faut travailler ensemble puis avancer pour avoir une belle ville où les gens veulent vivre. », affirme Rachel Boudreau, mairesse de Petit-Rocher et dans la course pour la mairie de la nouvelle entité

La nouvelle ville sera presque aussi grosse que sa voisine Bathurst… Mais, avec beaucoup moins de moyens financiers.

« Bathurst a des centres d’achats, des écoles secondaires, un hôpital, un édifice fédéral. Au niveau de l’assiette fiscale, on est plus petit que Bathurst, mais au niveau de population ça va être essentiellement la même dimension. », constate monsieur Guitard

L’exode des jeunes préoccupe particulièrement les candidats qui souhaitent créer un effet de rétention par la culture, le loisir et l’économie.

« Avec le port de Belledune qui a beaucoup de projets verts avec l’hydrogène. L’aéroport est à Bathurst. On ne peut pas faire autrement que d’aller de l’avant et d’avoir une entité qui va être vraiment dynamique. », analyse monsieur Lejeune

Cette fusion, c’est aussi la fusion des Districts de services locaux.

« 60 % de la nouvelle ville de Belle-Baie vient des DSL. C’est un groupe de gens qui n’ont jamais eu de gouvernance locale. Pour eux, le taux de taxe, le conseil municipal… il y a beaucoup de questions. », conclue Rachel Boudreau

Il n’existe pas de sondages pour quantifier le niveau de satisfaction des candidats. Mais, chacun croit être celui qu’il faut.

« On m’appelle la politicienne non politisée. Je crois que c’est un avantage parce que je travaille avec tout le monde. », sourit la mairesse de Petit-Rocher

« Je crois que j’ai plus d’expérience que mes deux autres adversaires. J’ai 25 ans et plus en expérience au niveau de la municipalité et la présidence de la commission de police BNPP. », répond Maxime Lejeune

« Je suis natif de Pointe-Verte, j’y ai grandi (…) J’ai toujours habité le coin, opéré un commerce dans le coin, toujours travaillé dans le coin. Je suis un petit gars du Nord. », termine monsieur Guitard

Le choix est désormais entre les mains des 14 mille électeurs de la nouvelle entité de Belle-Baie. L