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Bas-Saint-Laurent : le Fleuve comme allié économique des hôteliers

Publié le 11 août 2023 à 17:17, modifié le 21 août 2023 à 17:28

Par: Jessica Poirier-Roy

Le fleuve Saint-Laurent est l’allier économique numéro un des hôteliers du Bas-Saint-Laurent. C’est ce que révèle une nouvelle étude de l’Université Laval.

Une chambre avec vue sur le fleuve se loue en moyenne 50$ de plus qu’une chambre régulière au Bas-Saint-Laurent, explique Jean Dubé, professeur en développement régional et en aménagement du territoire à l’Université Laval :

« Le fleuve a un impact économique assez important pour le secteur touristique, parce qu’il emmène des recettes et des revenus supplémentaires. »

« C’est évident qu’une vue sur le fleuve c’est plus cher, les gens recherchent ça, c’est un attrait majeur pour notre région », ajoute Pierre Lévesque, directeur général de Tourisme Bas-Saint-Laurent.

Pour le directeur général de l’Hôtel Lévesque, Guillaume Lavoie, c’est un atout à exploiter continuellement. Les différents services ont été développés autour de la vue sur l’eau. Même les salles de conférences : « C’est pas parce qu’on est en formation qu’on est dans l’obligation d’être entre 4 murs pas de fenêtres, donc on a vraiment exploité cette vue-là. »

Et pour l’Auberge du Portage, différentes activités sont offertes pour exploiter le plein potentiel du fleuve : « On va faire la location de kayak de mer, on va aussi offrir des vélos pour se balader ici sur la route du fleuve, qui peut pas être plus près du fleuve », affirme Alexandre Defoy, propriétaire et directeur général de l’Auberge du Portage.

Selon le professeur qui a supervisé l’étude, les hôteliers prennent la bonne décision en adaptant leurs services pour maximiser ce paysage : « Pour la rive nord et la rive sud, les revenus de location d’hôtels, ça représente des retombées économiques d’à peu près 63 millions de dollars par année », souligne Jean Dubé.

Mais pour Guillaume Lavoie, la Rive-Sud a un autre allié bien à elle : « Je pense qu’on a quand même le plus beaux couchés de soleil au monde, faque ça l’a quand même un impact pour les clients, pis c’est ce qu’ils recherchent aussi. »

L’étude démontre aussi que les touristes sont moins attirés par le paysage maritime durant l’hiver au Bas-Saint-Laurent. Alors que le taux d’occupation des hôtels est plutôt stable peu importe les saisons à Charlevoix.