Dès ses premiers instants sur le plateau, le journaliste louperivois s’est senti en confiance. Il se dit très fier de ce qu’il a accompli.

« Quand le bulletin a commencé samedi soir, j’étais nerveux et fébrile. Toutefois, je savais que j’allais être en contrôle de mes moyens », explique d’emblée Pierre-Antoine Gosselin.

Afin de se rendre jusqu’aux «ligues majeures» du journalisme, à Montréal, Pierre-Antoine a dû faire ses preuves. Il a acquis son expérience à titre de chef d’antenne à Carleton-sur-Mer, Rivière-du-Loup et Québec, mais être à la barre d’un bulletin de nouvelles diffusée à l’échelle de la province, c’est autre chose.

« Je regarde tous les visages qui travaillent à TVA à Montréal, au national. C’est du monde qui ont énormément de l’expérience et de pouvoir travailler avec cette équipe-là, des professionnels. C’est sûr que c’est une énorme fierté. En même temps, je sentais que c’était une énorme tape dans le dos de la part de mes patrons », affirme le principal intéressé.

Durant la fin de semaine, il a pris le siège de Cassandre Fortier-Martin. Maintenant âgé de 29 ans, Pierre-Antoine n’a pas ménagé ses efforts afin de gravir les échelons. Son passage à CIMT, notamment, a été bénéfique pour sa carrière.

« Que ce soit la première chance que la famille Simard m’a donnée à la télé. Les conseils de Jean-Philippe Nadeau et de Christine Lepage (…) et le fun que j’ai eu à travailler avec mes collègues de l’époque (…) C’est sûr et certain que ç’a été excessivement formateur », se souvient Pierre-Antoine.

Un moment inoubliable

Pendant ce temps, à Rivière-du-Loup, pas question pour ses parents de manquer ce moment. Une soirée qui s’est avérée haute en émotions.

« Quand j’ai écouté le bulletin hier soir (samedi soir), j’ai ressenti une boule d’émotions que je sens encore d’ailleurs. C’est assez particulier. », exprime le père de Pierre-Antoine, Guilmond Gosselin,

« J’étais stressé pour lui, c’est sûr. C’est stressant, mais je savais qu’il réussirait. Il a toujours travaillé fort. Il récolte ce qu’il a semé », affirme pour sa part sa mère, France Fournier.

Par ailleurs, la population de la région est loin d’avoir oublié le Louperivois.

« C’est sûr qu’on est fiers et on attend parler de ça tous les jours. Les gens nous téléphonent, les gens nous envoient des messages », affirme Guilmond.

« C’est spécial parce que je sais aussi que les gens de Rivière-du-Loup et des environs écoutent les nouvelles de leur région. Donc, ils m’ont suivi. C’est vraiment flatteur », se réjouit Pierre-Antoine.

Maintenant que la glace est brisée, l’homme de 29 ans est serein quant à son avenir.

« Je ne me vois pas nécessairement partir maintenant à Montréal. Je pense que mon travail n’est pas terminé à Québec. Lire les nouvelles à Montréal, c’est la première fin de semaine que je le fais. Est-ce que je vais le refaire dans le futur. Je l’espère », termine par dire Pierre-Antoine.