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Bal des finissants : Les étudiants restent sur leur faim

Publié le 9 juin 2021 à 16:52, modifié le 9 juin 2021 à 17:00

Par: Patrick Giguère

À un mois de préavis, les finissants de la région devront vraisemblablement se passer d’un bal de finissants et se contenter d’activités spéciales pour souligner la fin de leur secondaire.

La préparation d’un bal de fin d’année ne se réalise pas en claquant des doigts. Même si Québec permet la tenue de cette soirée glamour, faute de temps, les élèves de 5e secondaire devront plutôt se contenter d’activités et de spectacles préparés spécialement pour cette deuxième fin d’année pandémique.

« Ce n’est pas ce qu’on aurait voulu, mais au moins on a quelque chose de plus que l’année passée », dit William, un finissant de l’école secondaire Antoine-Bernard de Carleton-sur-Mer.

« Un mois à l’avance, ça ne donne pas beaucoup de temps pour préparer le bal. Au moins, on a quand même un petit quelque chose pour pouvoir célébrer avec nos amis qu’on ne reverra probablement plus parce qu’il y en a qui s’en vont loin » , mentionne Méganne.

« Notre vie n’est pas finie, alors s’il y a de quoi, je vais regrouper mes amis quand la Covid va être finie puis je vais faire un gros party » , ajoute un autre étudiant.

À moins d’un revirement de situation, la remise des diplômes se déroulera lors du calendrier scolaire à l’extérieur ou à l’intérieur, selon la météo, sans la présence des parents.

Alors que le premier ministre François Legault accorde une exception pour la tenue de bals de finissants d’un maximum de 250 personnes à l’extérieur, sans masque n’y distanciation sociale, les funérailles et les mariages sont toujours limités à 50 personnes maximum.

«Il y a peut-être un manque de logique la dedans, mais je pense que les ados en ont peut-être plus de besoin que les adultes qui ont un peu plus de sagesse, pour comprendre qu’à 50 personnes on est capable de fêter quand même » , croit Jérôme Leclerc.

« Je pense qu’ils sont mêlés un peu. Il faudrait qu’ils commencent à penser à tout le monde » , soutient Francis Goyer.