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Baisse du taux de survie : sauver des abeilles par des vidéos éducatives

Publié le 4 juin 2024 à 17:11, modifié le 5 juin 2024 à 16:48

Par: Coralie Morency

La mortalité importante d’abeilles dans les ruches préoccupe au Québec. C’est pourquoi un organisme de l’Islet a décidé de produire une vingtaine de vidéos éducatives pour améliorer les méthodes et les pratiques des apiculteurs.

Une initiative attendue des apiculteurs de la région. La Société d’agriculture du comté de L’Islet offrira 25 vidéos éducatives pour protéger les abeilles. « Le but c’est que ça soit diffusé pour que les gens sachent comment ça fonctionne et pourquoi il y a de la mortalité pour arriver à cibler les méthodes les plus efficaces possibles », explique le président de la Société d’agriculture du comté de L’Islet, Daniel Dubé.

Les vidéos ont été produites en collaboration avec des apiculteurs expérimentés et le Centre de Recherche en Agriculture du Québec. Elles abordent notamment les techniques contre le varroa, un parasite qui se nourrit en piquant les abeilles et des stratégies pour augmenter les colonies. « On aborde les techniques de production pour faire en sorte que les abeilles survivent en hiver et comment faire en sorte de les nourrir. Aussi, au niveau du CRDA et des vétérinaires qui traitent le varroa comme tel », ajoute Daniel Dubé.

En 2022, le taux de mortalité des abeilles était de 55%, versus 35% en 2024. Même si la situation semble s’améliorer, elle reste alarmante. « La mortalité n’est pas que dans L’Islet, c’est provincial, il faudrait que cet outil-là soit connu et diffusé sur Agri-Réseau », estime le président de SACLI.

Les apiculteurs ont un grand rôle à jouer dans la survie de leurs bestioles. Le but est aussi d’aider les nouveaux éleveurs d’abeilles, souvent mal informés sur les pratiques. « On peut parler de l’apiculteur, de sa manière de travailler avec toutes les techniques, c’est extrêmement complexe, mais il ne faut jamais arrêter de chercher. C’est surtout d’être curieux, d’aller au-delà de ce qu’on sait et d’aller poser des questions », raconte Jean Pelletier, un apiculteur de L’Islet qui se consacre entièrement à ses abeilles depuis 2001.

Selon lui, il faut approfondir ses savoirs. « Il faut porter sur la connaissance de l’abeille pour qu’elle soit en santé, autant au niveau floral, autant au niveau de comportement qu’on a avec elles, autant au niveau des producteurs agricoles dans les cycles d’arrosage, etc. Chacun doit faire sa part. »

L’organisme a lancé une campagne de sociofinancement pour amasser les 5000 $ nécessaires pour finaliser le projet. La première diffusion des vidéos est souhaitée pour la fin août.