Des résidents de la maison de retraite des Jardins du Gouffre de Baie-Saint-Paul sont fatigués. Fatigués de sentir depuis des années une odeur d’égout dans leur logement social.

« Oui, ça me réveille, tu essaies de te laver la tête, tu ne peux pas, tu viens pour te brosser les dents, tu ne peux pas, faut que tu attendes,  ça sent trop mauvais », s’exclame une résidente exaspérée par la situation.

« Ça ne me dérange pas de payer un appartement, mais je veux en avoir pour mon juste prix », indique un autre résident.

L’Office municipal d’habitation de Baie-Saint-Paul, bien consciente du problème, dit travailler pour identifier la source de l’odeur.

« En collaboration avec la ville de Baie-Saint-Paul, nous sommes allés en profondeur, je dirais dans les systèmes d’égouts et sous la rue et puis on a fait différentes validations. On sait présentement aujourd’hui que le problème ne vient pas de l’infrastructure de la résidence des Jardins du Gouffre », souligne la directrice générale de l’OMH Baie-Saint-Paul.

Des souris ont également été trouvées le 30 août dernier dans un des appartements de la résidence.

« Non, c’est assez moyen là, surtout au 3e étage là ça l’a fait paniquer une gang  », raconte l’aîné.

« j’ai peur en mosus, s’il y vient une souris, moi je meurs », dit la femme.

Une première, assure l’OMH

« Nous, on a un contrat annuel qui n’arrête pas avec une compagnie de décontamination. Ils sont venus dans l’après-midi, ils ont réglé le problème,  ils ont trouvé d’où ça venait et c’est une c’est une entrée de souris qui rentre comme dans tous les automnes », déclare Mme Gagnon.

Les résidents concernés souhaitent plus de transparence à l’avenir

« Je ne veux pas parler en mal des personnes qui gèrent ça mais je voudrais plus d’écoute », admet le résident.

« Ce genre de questionnement on va leur répondre là, mais je suis déçu c’est sûr parce que ça fait une mauvaise presse à notre belle résidence », déplore la directrice de l’OMH Baie-Saint-Paul.

Les conclusions des rapports sur la provenance des odeurs nauséabondes devraient être publiées prochainement, assure l’OMH.

D’ailleurs, plusieurs des 28 résidents avaient signé une pétition en mars 2020.

Les résidents dans le reportage n’ont pas voulus que TVA CIMT mentionne leur nom par peur de représailles.