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Avenir de l’usine PFR de Clermont : le milieu politique doit en faire plus, croit son syndicat

Publié le 27 septembre 2024 à 15:27, modifié le 27 septembre 2024 à 15:27

Par: Jérôme Gagnon

Les turbulences se poursuivent dans l’industrie forestière au Québec, alors que deux importantes scieries ont annoncé leur fermeture cette semaine dans la province. Le syndicat de l’usine de Clermont de Produits Forestiers Résolu (PFR) est préoccupé par ces annonces. Il demande un meilleur soutien du milieu politique régional.

À compter du 20 décembre, Produits forestiers Résolu (PFR) mettra en arrêt deux de ses scieries au Québec pour une période indéterminée

« C’est quand même préoccupant là, c’est près de 280 jobs en deux jours qui viennent d’être coupés », avance le président du syndicat des travailleurs du papier de Clermont, Éric Marinoff.

Quel sera l’impact maintenant pour les autres usines de l’entreprise forestière, dont celle de Clermont ?

« C’est difficile à dire. Excellence Paper doit possiblement avoir une stratégie pour être capable de nous approvisionner, on verra ce qui va se passer pour la suite, mais c’est à suivre de près », dit-il

Dans tous les cas, ces annonces soudaines sont loin d’être rassurantes pour les membres de l’industrie. Le décret fédéral pour la protection du caribou forestier se retrouve également dans leur rétroviseur. La coopération citoyenne de Sacré-Coeur, Boisaco, constitue un joueur important et un fournisseur du même coup en copeaux de bois. Ce qui rassure le syndicat de l’usine, c’est qu’elle demeure parmi les plus performantes au pays.

« Vous savez, on est même la troisième meilleure usine au monde en termes d’efficacité et de qualité de papier. Je pense qu’on a de l’avance sur beaucoup d’usines, c’est ce qui nous rend confiant », explique M. Marinoff.

Au printemps dernier, plaidant être inquiets pour l’avenir de l’usine, les représentants syndicaux de l’usine ont demandé plus d’efforts du milieu politique.

« Si on veut qu’il y ait des investissements, il va falloir qu’il se passe quelque chose en région. Si les gens sont en place présentement, c’est justement pour s’assurer de l’avenir de la région puis d’assurer la représentativité auprès du gouvernement. Présentement, c’est quelque chose qu’on ne ressent pas nécessairement », admet le syndicaliste.

Le syndicat confirme que des rencontres se sont tenues.

« Des élus, il y en a beaucoup qui ont pris le temps de nous écouter je vous dirais. Il y en a d’autres qui nous écoutaient, mais c’était presque par obligation. D’autres, nous ont tout simplement pas répondu », déplore le président.

Éric Marinoff rappelle que l’usine emploie plus de 150 personnes et que les retombées sont importantes pour la région.