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Avenir de la traverse : Rivière-du-Loup serait en avance sur Cacouna

Publié le 12 janvier 2022 à 17:12, modifié le 12 janvier 2022 à 17:12

Par: David-Alexandre Vincent

Les nouveaux élus de Rivière-du-Loup et de Cacouna sont toujours déterminés à faire entendre leur voix pour offrir le service de traverse après 2025. Au lendemain d’une première rencontre, la Société des traversiers (STQ) indique qu’elle tiendra compte des besoins des deux territoires et qu’elle retiendra la meilleure option possible. Le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, affirme toutefois que sa ville est le plan A de la STQ.

Pourtant, le son de cloche que la mairesse de Cacouna a obtenu auprès de la STQ est différent.

« Ce que je retiens, c’est qu’on part tous au même pied », indique Suzanne Réhaume, mairesse de Cacouna.

La Société des traversiers affirme que toutes les options sont sur la table.

«  C’est un processus qui vous comprendrez est neutre et qui est rigoureux parce que c’est des projets qui sont de 50 millions et plus », affirme Simon Laboissonnière, responsable des communications pour la Société des traversiers.

Bien que le maire de Rivière-du-Loup salue la bonne volonté de la STQ, il trouve dommage que le rapport soit déposé seulement en 2023, alors que l’échéancier initial avait d’abord été fixé à cette année. Tant qu’on ne sait pas où ira la traverse, difficile de prévoir des projets de développement économique, autant à Rivière-du-Loup qu’à Gros-Cacouna, selon le maire louperivois.

La STQ rencontrera à nouveau les élus cet hiver pour cibler leurs besoins. Rivière-du-Loup explique que le quai pourrait être prolongé afin que le bateau se retrouve dans des eaux plus profondes si nécessaire. Le maire répète aussi que sa ville est le bon endroit pour les touristes.

« La cohabitation entre le volet touristique de la traverse et le volet commercial et industriel pourrait devenir très très compliqué », selon Mario Bastille.

Un point de vue qui n’est pas du tout partagé par son homologue cacounoise.

« Cacouna peut très très bien faire cohabiter le commercial, l’industriel et le volet touristique, c’est notre position. Ce qu’on veut développer nous à Cacouna s’inscrit vraiment bien avec les réalisations des Premières Nations », croit plutôt Suzanne Rhéaume.

La traverse ne sera pas offerte à l’année

Mais que le port d’attache soit à Rivière-du-Loup ou Cacouna, il ne faut pas s’attendre à ce que le service soit offert douze mois par année.

« Un navire doit faire des arrêts réglementaires à chaque année et des cales sèches aux cinq ans, ce qui fait en sorte qu’on doit finalement arrêter certains navires » confirme le responsable des communications de la STQ.

D’ici la présentation du rapport d’opportunité en 2023, le maire de Rivière-du-Loup souhaite rencontrer le ministre des Transports.

À Cacouna, la mairesse fera aussi valoir ses arguments.

La STQ assure qu’elle prendra la meilleure décision, à la lumière de toutes les informations qu’elle aura en sa possession.