La Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup met son pied par terre pour conserver la traverse à Rivière-du-Loup.

«C’est important de rappeler que nous sommes en attente de décision, que ce soit une décision favorable tel qu’on promet maintenant depuis de nombreuses années », expliquait la présidente et directrice générale de la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, Claudette Migneault.

Le milieu économique ne veut débuter l’année 2024 dans l’incertitude et sur le qui-vive.

« La nouveauté c’est certainement de se positionner de façon encore plus intensément. On fait du travail depuis 2 ans, avant la fin de l’année, avant que les décisions soient prises pour les opportunités », de dire Claudette Migneault.

Avec l’annonce qui s’est faite dans les dernières semaines en disant qu’ils allaient dans un appel de proposition pour un privé, ça me donne l’impression, honnêtement, que ce sera une mise à jour en décembre.

«C’est la même position que la ville, on demande d’avoir une réponse. On comprend qu’ils font des études, des analyses, mais au final, ça va prendre une réponse, parce que présentement, c’est de l’inconnu, ce n’est pas agréable pour personne », croit le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille.

L’ancienne mairesse de Rivière-du-Loup était présente à la sortie publique. Le dossier intéresse toujours Sylvie Vignet.

«La STQ c’est un bras du gouvernement, on a parlé avec le gouvernement à plusieurs reprises, on a amené plusieurs projets, il a plusieurs personnes là-dedans, les études un moment donné faut arrêter, ils les ont toutes, je suis convaincu et ça fait longtemps, faut juste que ça arrête pis qui disent on embarque avec nous, c’est ça la réponse qu’on attend », a commenté l’ancienne mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet.

Un décret datant de 1973

Autre chose qui a été abordé, le décret de 1973, qui explique que la traverse Rivière-du-Loup-Saint-Siméon est l’une des deux seules liaisons permanentes dans l’Est-du-Québec, avec la traverse Matane-Godbout.

«Ce n’est pas écrit un autre nom de ville, c’est vraiment écrit Rivière-du-Loup, on souhaite que ça demeure à Rivière-du-Loup et la seule façon de changer un décret, c’est par voie ministériel, et ça nous amène à dire vraiment que c’est une décision qui va être politique », a complété Claudette Migneault.

Rencontrée plus tôt cette semaine, Amélie Dionne a confirmé de nouveau que le rapport d’étude d’opportunité serait déposé en décembre tel que prévu. Tous attendent avec impatience les conclusions.