Avenir de la traverse : Denis Tardif demande des études à la STQ
Publié le 16 novembre 2020 à 17:02, modifié le 17 novembre 2020 à 12:00
Par: CIMTCHAU
Du nouveau dans le dossier de la traverse Rivière-du-Loup-Saint-Siméon. Le député Denis Tardif demande des comptes à la Société des traversiers du Québec qui envisage toujours un transfert du service à Cacouna.
«Moi mon souhait, c’est d’avoir des chiffres qui vont me permettre et permettre à la population de pouvoir comparer», martèle le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata qui a envoyé une lettre à la STQ lundi réclamant des réponses à une série de questions. «Peu importe ce qu’il va sortir, dès que je vais avoir le résultat des études économiques, touristiques, les impacts sur le milieu, que ce soit local ou régional, je vais les partager», ajoute le député.
Denis Tardif exige une étude comparative des coûts pour l’utilisation du Saarema à Rivière-du-Loup et à Cacouna et une estimation des travaux à réaliser sur les deux sites. La STQ devra également fournir des réponses plus précises sur le dragage et un service 12 mois par année. Le député compte sur une meilleure transparence de la Société des traversiers. «Pour moi, ces gens-là si on était en affaires, il devrait répondre à mes questions. Donc on devrait répondre à ces questions-là,» continue l’homme politique.
Pour réaliser des travaux à Cacouna, la STQ devra obtenir un budget du gouvernement. Le conseil des ministres devra donc trancher. Il faudra au minimum un an avant que la décision finale soit prise. «Je comprends que c’est un service public, mais c’est toujours l’argent du contribuable. C’est toujours le même contribuable qui paye», complète Denis Tardif. «C’est une très bonne nouvelle parce que si on n’avait pas demandé de supplément, peut être que ce serait déjà fait et on aurait rien à dire et rien à faire» commente la mairesse de Rivière-du-Loup.
Sylvie Vignet se questionne de plus en plus sur la pertinence d’un navire comme le Saarema.« C’est pas des bonnes décisions qui ont été prises dernièrement et puis ce n’est pas un bateau pour Rivière-du-Loup. (…) S’il faut acheter un autre bateau pour garder la traverse ici. S’il faut le faire, je pense que c’est un questionnement qu’ils doivent avoir également», ajoute la mairesse.
Le Saarema a coûté plus de 40 millions aux contribuables québécois. La construction d’un nouveau navire, elle, pourrait se chiffrer entre 150 et 200 millions de dollars. Est-ce que la STQ pourrait opter pour un autre traversier usagé et conserver le service à Rivière-du-Loup ? Tout dépendra des réponses qu’elle fournira au gouvernement.