Autre incendie majeur: Une résidence part en fumée à Témiscouata-sur-le-Lac
Publié le 21 février 2024 à 17:17, modifié le 21 février 2024 à 17:20
Par: Allyson Dubé
Les incendies se multiplient ces jours-ci dans nos régions. Un autre feu majeur a fait rage hier soir. Une maison a été la proie des flammes à Témiscouata-sur-le-Lac. Par chance, les occupants ont pu sortir à temps. Le couple et les voisins ont eu toute une frousse.
Le feu a pris naissance dans un cabanon, pour se propager rapidement. Beaucoup de pertes matérielles aux deux adresses, mais heureusement, personne n’a été blessé. Le réveil a été brutal.
«J’ai remarqué qu’il y avait de la lumière dehors », a commencé Dominic Roussel, voisin de la maison incendiée.
«Ça criait dans la maison, y’a le feu, j’ai réveillé ma blonde, j’y ai dit va t’en et j’ai ramassé mes affaires », a poursuivi Maxime Bélanger, beau-fils de Dominic Roussel.
«Si les pompiers étaient arrivés 5-10 minutes après, on y passait », croit le beau-fils.
Ensuite, la panique.
«On a fait le 9-1-1. On a essayé de joindre nos voisins. Pas de réponses. On les a textés. On se demandait, on commençait à craindre un peu », a avoué Dominic Roussel.
Le couple a finalement répondu.
« Puis finalement ils sont venus nous rejoindre chez nous », a continué le voisin, qui a lui aussi perdu son cabanon dans les flammes.
Quand les pompiers sont arrivés sur place, ils faisaient face à trois embrasements.
« L’embrasement généralisé des cabanons à l’arrière de la maison, embrasement aussi, à l’autre cabanon à côté, et par la chaleur, ça s’est retransmis au comble du bâtiment principal », a commenté Gérald Dubé, directeur du service de sécurité incendie de Témiscouata-sur-le-Lac.
La maison voisine a également eu très chaud.
« Nos fenêtres de ce côté-là ont toutes éclaté. On a entendu des bombonnes de propane exploser, c’était comme des feux d’artifice », expliquait Dominic Roussel.
« Ça a fait pouf! Comme dans un film, c’était pareil comme dans un film », a décrit Maxime Bélanger.
Les pompiers ont pu stopper l’hémorragie.
«Ils ont fait un bon travail et on fait en sorte que les dégâts n’aillent pas plus loin » a souligné le voisin.
Les mercures avoisinaient les -30 degrés, ce qui a rendu la tâche plus complexe.
«Les gars avaient froid, ce n’était pas chaud, et la fatigue aussi. Des forces fraiches, ça fait du bien. On travaille et on vient tout gelé, on se relaie et on va se reposer », a dit Gérald Dubé.
Les casernes de Saint-Louis-du-Ha! Ha! et de Saint-Eusèbe sont venus aider leurs confrères. La cause de cet incendie accidentel reste à déterminer.