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Autocueillette de sapins: une tradition familiale

Publié le 6 décembre 2022 à 14:23, modifié le 6 décembre 2022 à 14:25

Par: Patrick Giguère

Il n’y a pas seulement que l’autocueillette de citrouilles et de pommes qui gagnent en popularité dans la région : la coupe du sapin de Noël en fait désormais partie. Une activité qui fait le plaisir des familles d’une année à l’autre.

La cueillette d’un sapin de Noël faisait partie de la liste des activités familiales des Patenaude, dimanche matin

«Le sapin naturel, je trouve, ça va chercher l’esprit de Noël, le contact avec la nature, ça sent bon», s’exclame Philippe Patenaude, un père de deux enfants.

Équipés d’une scie manuelle ou à essence, petits et grands peuvent venir couper leur arbre de Noël dans l’esprit des fêtes aux Plantations de la Baie.

«Chez nous c’était tout le temps naturel. C’est l’odeur, le fait d’aller le chercher aussi avec les enfants ont a toujours fait ça et été chercher l’arbre de Noël », indique une Angèle Bujold.

«C’est une tradition à chaque année. À Noël, c’est tout le temps le fun d’avoir un sapin naturel à la maison. (…)On est venu comme un peu plus tard alors il y en a un peu moins. Il faut faire vite, alors c’est un petit plus compliqué», fait savoir Louis-Philippe Roussel.

«C’est une tradition que toutes les petites familles se font et ils reviennent d’année en année. C’est toujours agréable de les revoir», lance la copropriétaire des lieux. Son entreprise produit des sapins depuis 2009. Avec la fermeture d’un compétiteur, elle observe une augmentation de l’achalandage.

«C’est une des bonnes fins de semaine. La première fin de semaine de décembre, c’est la plus achalandée», observe Édith Roussel.

Pour satisfaire tout le monde, entre 8000 et 10 000 sapins sont plantés chaque année.

«Cette année, on a des arbres qui sont partis au Québec, en Ontario, en Caroline du Nord, Caroline du Sud et au Wisconsin. (…) On a une succursale au Nouveau-Brunswick, alors on a des plantations là-bas. On jardine un peu partout aussi», ajoute-t-elle.

Le roi de la forêt n’échappe d’ailleurs pas à la hausse des intrants et du coût de la main-d’œuvre.

« On a augmenté d’environ trois dollars. Ça ne freine pas les gens. On n’a pas eu des augmentaient faramineuses. C’est la tradition, le sapin qui sent bon et qu’on vient chercher en famille alors ça ne les arrête pas», souligne la productrice.

Et il n’est encore pas trop tard pour vous lancer le défi du plus beau sapin, alors qu’il sera possible de faire de l’autocueillette en famille pour une dernière fin de semaine.