Autoconstruction écologique: un travail de dur labeur
Publié le 1 août 2018 à 18:04, modifié le 3 août 2018 à 16:25
Par: CIMTCHAU
Noémi Poupart et Simon Blais travaillent depuis mai 2017 sur un projet bien spécial : l’autoconstruction d’une maison écologique aux Éboulements.
«C’est notre objectif de milieu de vie pour accueillir notre famille et pour en inspirer d’autres», mentionne Noémi Poupart.
Un rêve qui devient réalité : une maison bioclimatique et écoénergétique à base de matériaux naturels. Pour se faire, ils s’inspirent de la technique du Groupe de recherche écologique de La Baie (GREB).
«C’est un ensemble de points de réflection autour de la durée de vie des matériaux, du milieu de vie sain, du fait que les matériaux soient locaux le plus possible», explique Simon Blais.
«Ça s’est défini avec une maison qui est orientée plein sud, isolée à la paille, très performante, conçue pour utiliser au maximum l’énergie du soleil», ajoute-t-il.
Le couple souhaite cultiver la majorité de leurs ressources à même leur terrain afin d’encourager le développement durable.
«On aimerait ça avoir de grands jardins. On a déjà des ruches et on a déjà du miel ici», mentionne Mme Poupart.
«C’est une belle école de la vie. C’est exigeant avec les enfants aussi, donc ça ajoute une dynamique qui fait qu’on est déterminé mais qu’on trouve que c’est beaucoup de travail», constate son conjoint.
«On est bien entourés aussi. On a des amis qui sont passés par l’autoconstruction qu’on peut appeler», admet la Charlevoisienne.
Ils ont d’ailleurs une page Facebook qui permet aux gens de leur offrir un coup de pouce et aussi d’apprendre à s’autoconstruire!
«C’est un beau rêve qui se réalise aussi d’avoir trouvé cette vallée que j’ai cherchée pendant tant d’années et la femme de ma vie avec laquelle j’ai fondé une famille et maintenant une maison», conclut Simon Blais.