À compter du 8 novembre, les employeurs québécois devront les payer 32,96$ de l’heure au lieu de 27,47$.

Il s’agit d’une augmentation de 20%.

Les postes à bas salaire sont aussi assujettis à des règles plus strictes et à des exigences supplémentaires, dont offrir une aide au logement.

Le gouvernement fédéral souhaite donner la priorité aux travailleurs canadiens.

La directrice générale de la Chambre croit que cette mesure pourrait avoir des effets dommageables économiquement à long terme.

«Les entreprises vont devoir réfléchir si elles sont capables de payer ce montant la. Si ce n’est pas le cas , il pourrait y avoir des bris de service ou des fermetures temporaires par manque d’employés.»

Valentine Palma souhaiterait aussi plus de stabilité et de prévisibilité de la part d’Ottawa.

« À plus long terme, il faudrait s’asseoir avec les acteurs socio-économiques pour voir, calculer et faire des analyses pour savoir qu’est-ce que ça impliquerait au niveau économique. Ça serait déjà intéressant avant de prendre des décisions à l’aveuglette.»