Présentement, 806 enfants ont un suivi, 79 de plus que l’an dernier.

La raison première pour laquelle la DPJ intervient est la négligence.

Les impacts de la hausse du coût de la vie et de la grève des enseignants se sont fait sentir, surtout en novembre et en décembre.

Plus de jeunes, qui sont pris en charge, demeurent tout de même avec leur famille, on parle de 61% des cas. La DPJ précise que le nombre de signalements n’a pas augmenté, mais les plaintes reçues étaient davantage fondées.

Les cas sont aussi plus complexes et les enfants sont pris en charge plus longtemps:

« En moyenne, on les prend 29 mois en suivi comparativement à 26 l’an dernier. Ça quand même des effets, on a plus d’enfants et ils restent plus longtemps dans nos services. Les intervenants souvent me parle d’alourdissement de la clientèle, de la complexité des situations familiales, des problèmes de santé mentale qui sont là. On parle vraiment de la complexité des problématiques sociales qu’on voit actuellement », mentionnait la directrice de la Protection de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent, Mélissa Desjardins.