Le directeur général de l’événement admet même qu’il est déjà trop tard aujourd’hui pour penser à tenir la 3^e édition à l’été 2022. Martin Hivon estime qu’il faut de une à deux années de préparation pour mouler le festival, qui avait accueilli des milliers de spectateurs et les Snowbirds en 2019. Ce n’est pas également le meilleur moment pour trouver des commanditaires en contexte actuel permettant de financer l’événement.

Il faut dire aussi que la pandémie a grandement affecté les compagnies d’aviation qui participent à ces spectacles aériens.

«On est passé de six à huit spectacles par année, avec les revenus que ça l’engendre pour une compagnie, à zéro spectacle. C’est le genre de domaine qui n’a pas d’aide gouvernemental. On est en mode survie de ce côté-là», a fait savoir Martin Hivon, qui fait plusieurs spectacles aériens avec sa compagnie en temps normal. Présentement, il doit continuer à payer ses factures pour l’entretien, l’entreposage et les assurances de ses appareils.