« C’est ici que je me suis fait attaquer », raconte-t-il à CIMT-TVA, en marchant dans le sentier.

Sylvain Moreau a tenté de se protéger du mieux qu’il le pouvait, lorsque les deux chiens ont subitement sauté sur lui. Sans pouvoir confirmer précisément leur race, l’un était petit et l’autre, de taille moyenne.

« Il n’y a aucun signe avant-coureur qui montrait de l’agressivité envers moi. Rendus environ à 5 pieds, ils ont foncé sur moi. Ils se sont mis à aboyer. Le gros m’a grippé le bras et le petit s’est acharné sur ma fesse », poursuit-il.

L’homme vient de subir une chirurgie à l’oreille et pouvait difficilement se défendre. Les crocs ont déchiré son manteau, mais heureusement, il n’a pas été blessé. Les bêtes étaient tenues en laisse à une quinzaine de pieds de leur propriétaire, qui aurait tardé à réagir malgré les cris de M. Moreau.

« Il n’a pas réagi. Ce que j’ai cru entendre, c’est ‘’pourtant, elles sont gentilles’’. C’est ça qui me met en colère. Il n’a pas eu de réaction. Il n’a pas demandé si j’étais correct. »

Dans les endroits publics au Québec, la laisse des chiens doit avoir une longueur maximale de 6 pieds. Ceux de 20 kg ou plus doivent également porter un harnais ou un licou.

« Toujours être prêt à réagir, parce qu’on ne sait jamais quels stimuli le chien va percevoir, que ce soit un humain, un chien, une voiture », explique Jessy April-Roy, conseillère chez Bouffe Animaux RDL.

« C’est vraiment de garder de l’espace avec les gens, les autres chiens, ça permet de garder un meilleur contrôle souvent », recommande-t-elle également.

La Ville de Témiscouata-sur-le-Lac a également publié à la suite de cet incident, un message sur les réseaux sociaux, pour rappeler les consignes de base quant à la promenade avec un chien.

Un message aux insouciants

« Peu importe la race du chien, il y a un potentiel. Gardez-les serrés en laisse. Je trouve ça inacceptable de me faire agresser ici », mentionne Sylvain Moreau.

Pour ce citoyen, c’est la goutte qui fait déborder le vase, étant donné qu’il a déjà eu d’autres ennuis avec des chiens. Depuis deux ans, l’animal de l’un de ses voisins aboyait sans cesse. Il a dû porter plainte aux policiers.

« Il est agressif au bout d’une chaîne. Plusieurs personnes ne marchent plus dans ma rue, parce qu’elles ont peur de ce chien-là », affirme-t-il.

Il tenait aujourd’hui à lancer un message clair aux propriétaires insouciants.

« Ça vient avec une responsabilité, parce que le jour où ce sera un enfant et pas un manteau d’hiver, il y a des conséquences majeures », conclut-il.