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Athlétisme : le Club Filoup connaît une saison du tonnerre

Publié le 20 juillet 2021 à 18:50, modifié le 20 juillet 2021 à 18:50

Par: William Boivin

Après une pause d’un an, le club d’athlétisme revient en force avec plusieurs bons résultats dans diverses compétitions. Plusieurs athlètes du Club Filoup sont même les meilleurs de leur catégorie au Québec.

Le club Filoup connaît une forte progression depuis quelques années. L’entraîneur Marcel Gagnon n’a jamais vu une relève si talentueuse.

«On a beaucoup de jeunes, des 5 à 11 ans qui veulent apprendre un petit peu les rudiments. Comme je dis souvent tout le temps, l’athlétisme c’est le fun parce que c’est la base de tous les sports. Si tu veux apprendre à sauter, à lancer, à courir, c’est l’athlétisme qui va te l’apprendre, après si tu décides de faire un sport, tant mieux.», a mentionné le responsable du programme de course, Marcel Gagnon.

C’est le cas de Mathis Dumont, 16 ans, qui est le meilleur de son groupe d’âge dans la province au niveau des sprints  du 100 et 200 mètres.

«Dans les prochaines années, j’aimerais ça me classer pour faire les Jeux du Canada et peut-être devenir premier au Canada prochainement. Faut pousser au maximum à chaque entrainement et corriger les petits défauts qui me font perdre des secondes.», a souligné le plus rapide au Québec chez les U18 au 100m.

Le jeune Louperivois a débuté l’athlétisme après avoir vu le Canadien Andre De Grasse dominé aux Jeux olympiques de Rio, en 2016.

«J’ai ouvert la télé de même pour le fun pour voir ce qu’il y avait. J’ai vu la finale du 100m, et il y avait un Canadien et il a fini dans le top 3. Ça m’a vraiment motivé.», a relaté l’espoir Mathis Dumont.

L’athlète et entraîneur Vincent Gagnon impressionne également. Il est maintenant dans le top 20 du pays au niveau du lancer du javelot.

«L’année prochaine il y a les Jeux du Canada, cette année j’ai commencé avec un record personnel à ma première compétition, c’est pour ça que je me dis que tout est possible pour l’année prochaine et pour 2024 à paris.»

Vincent a la chance ou la malchance d’avoir son père Marcel comme entraîneur depuis quelques années.

«On a eu des petits accrochages à l’âge de 13-14 ans, donc ça n’a pas toujours été facile. J’ai un bon caractère en compétition. Je me demandais si c’était mon père ou mon coach mais nous l’avons bien pris.», ont tous les deux rigolés. 

Les athlètes du Club Filoup auront plusieurs compétitions d’ici la fin de l’été 2021. D’autres médailles et podiums sont à leurs portées.