D’ici la mi-avril, au plus tard, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux publics de la province, alors que les nouveaux assouplissements de Québec sont accueillis de façon mitigée par la population du KRTB. D’un côté, il y a ceux qui optent pour la prudence. De l’autre, il y a ceux qui applaudissent la décision de Québec.

« La maladie est encore présente. On doit se protéger et il faut protéger les gens autour de nous. Que tu sois tanné ou pas, c’est une nécessité, c’est une protection. C’est aussi selon le jugement des gens, mais moi personnellement je vais continuer à le porter […] j’ai été voir, ce matin, des amis âgés de 82 et 83 ans à la Résidence des Bâtisseurs. Je n’ai pas enlevé mon masque », affirme un premier citoyen rencontré.

« Je crois que ça serait une bonne affaire peut-être de le porter encore un petit bout dans les places publiques », explique un autre résident.

« Enfin, oui, c’était le temps avant que le monde capote parce qu’on est bien là. S’il n’en demande pas un, je ne vais pas le porter », dit une dame.

Un virus toujours bien présent

Au retour de la relâche, les élèves du primaire et du secondaire n’auront plus à porter le masque en classe lorsqu’ils seront assis. Au cégep et à l’université, il faudra attendre à la mi-avril, au maximum. Pour sa part, le passeport vaccinal sera retiré le 12 mars. Malgré ces assouplissements annoncés par Québec, le virus court toujours, notamment dans les résidences pour personnes âgées.

« Le danger c’est qu’on enlève trop rapidement le masque. On arrête de se désinfecter ou on se désinfecte plus assez », explique le président de la Fédération des OSBL d’habitation du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles, Gervais Darisse.

Une trentaine d’éclosions sont en cours en milieux de vie et milieux de soins. C’est le cas à la Résidence des Bâtisseurs de Rivière-du-Loup. Selon les dernières données, 10 résidents et deux employés étaient touchés.

« C’est sûr qu’on est craintif, mais comme le premier ministre a dit, il faut apprendre à vivre avec le virus. Dans les Résidence pour personnes âgées (RPA) plus autonomes, il n’y a pas trop de danger. Le réel danger c’est quand on a une clientèle plus lourde, soit en ressources intermédiaires ou en CHSLD. C’est à ces endroits que c’est encore problématique », termine Gervais Darisse.

En plus des employés en isolement, la pénurie de main-d’œuvre affecte également ce secteur, ce qui n’aide en rien la situation.