Après avoir flirté avec les années 80 passant de « Footloose » à « Rock of Ages », on nous propose un voyage avec le classique de Disney, « Aladdin ».

« J’avais le goût de fantastique, de magique. Je pense que tout le monde qui a écouté Aladdin, une fois s’est dit; qu’est-ce que je ferais avec trois vœux si j’avais cette lampe-là », débute l’enseignante en théâtre et metteuse en scène Julie Gamache.

L’adaptation de la comédie musicale Aladdin, plongera le public en plein cœur du désert d’Arabie. Cette année les chansons seront entièrement en français. Les enseignants avaient besoin d’un renouveau.

« À chaque fois on se réinvente. J’ai fait quand même quelques adaptations, mais il y a des chansons qui n’existent pas non plus dans le film qui existe sur scène », ajoute Julie Gamache.

« Il y a vraiment une belle diversité, il y a plusieurs styles, plusieurs genres. C’est intéressant », précise Mélissa Beaulieu, copropriétaire, chez District Danza.

« C’est un film que j’écoutais souvent quand j’étais jeune. Je trouvais ça intéressant qu’on découvre l’univers de Disney pour une fois », souligne Élie Thériault, musicienne et membre de l’orchestre.

125 élèves feront partie de la distribution.  Ce qui représente tout un défi pour les enseignants.

« Nos danseurs doivent chanter et jouer en même temps. Comme on est 125, vous l’avez dit, le jeu de placement dans un espace restreint à travers les décors », mentionne la chorégraphe, Mélissa Beaulieu.

« Les émotions aussi les petits moments de musique que les jeunes n’ont pas l’oreille à ça », dit le chef d’orchestre Steeve Leblond.

« Je n’avais jamais eu l’occasion de faire vraiment du Jazz en musique.  C’est sûr qu’avec mon instrument je fais du hautbois c’est plus arabe dans la comédie et mon instrument est un peu plus arabe », avance la jeune musicienne Léa Viel.

Des sonorités Jazz- Arabisante, aux costumes et au décor d’envergure, rien n’est laissé de côté.

« Il y a certains élèves qui ont trois costumes.  Dans Aladdin, la pauvreté côtoie la richesse », explique Julie Gamache.

Cette année les élèves seront répartis en un groupe de la première à la 5^e secondaire. L’ensemble musical quant à lui sera divisé en deux groupes.  C’est la jeune Élie Thériault qui campera le rôle d’Aladdin.

« C’est un personnage qui est très dynamique, qui est un peu hyperactif et qui est très sentimental par rapport à sa famille », selon la charismatique chanteuse et interprète d’Aladdin, Élie Thériault.

« Ça vient chercher tous les âges et c’est aussi une belle histoire d’amour », termine la musicienne Léa Viel.

Le spectacle aura lieu les 28 et 29 mai prochain à 19h30 au Centre culturel Berger de Rivière-du-Loup.