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Ann-Renée Desbiens; la fierté de ses frères et de sa soeur

Publié le 16 février 2018 à 11:23, modifié le 16 février 2018 à 11:26

Par: CIMTCHAU

L’équipe canadienne de hockey féminin présente une fiche de trois victoires en autant de parties à Pyeongchang. La gardienne Ann-Renée Desbiens de La Malbaie a disputé une rencontre jusqu’à présent. Elle est issue d’une véritable famille de hockey.

Ann-Renée est la benjamine d’une famille de cinq enfants. Alors que ses parents sont à ses côtés à Pyeongchang, ses frères et sa sœur, eux, suivent son périple à distance.

«Quand l’annonce s’est faite, on se disait c’est normal, elle est tellement bonne. Là, n’importe où on va, n’importe qui nous parle, tout le monde est ‘on est fier, on la suit’. Là on se dit, wow, notre sœur, c’est quelqu’un», réalise sa soeur, Sabrina.

«Elle a fait beaucoup d’efforts, de sacrifices pour se rendre là, on savait qu’un moment donné, ça allait payer», assure son frère Martin.

«C’est notre petite soeur, on la regarde, on est fier d’elle», complète Vincent.

Dimanche dernier, face aux athlètes de la Russie, Ann-Renée a réussi un blanchissage de 5-0. «Elle était contente de sa performance, la partie a bien été», constate Martin.

«Les 18 arrêts, on les a tous regardés. On les trouvait tous super bons. Ce n’est vraiment pas évident d’être la famille d’une gardienne de but. On se demande toujours si elle va être là, si elle va jouer. Mais comme notre frère de Baie-Comeau nous a dit, peu importe, si elle rejoue un autre match ou pas, pour nous, c’est la meilleure. Mais c’est sûr que si elle joue un autre match, on ne manquera pas une seule seconde», confirme Sabrina.

 

Ann-Renée semble beaucoup apprécier son séjour en Corée du Sud. «Je dirais que oui, du stress, il y en a toujours un peu quand même. Mais elle est tellement habituée à ça. Je sais qu’avec Szabados, la gardienne, elle a beaucoup de défis, et avec Lacasse aussi. Je sais qu’elles ont une belle atmosphère entre gardiennes», a appris sa soeur.

Chez les Desbiens, le hockey est une véritable histoire de famille, puisque les cinq enfants jouent. «On rit de ça, parce que, notre père sait plus ou moins patiner, mentionne Sabrina. Ils ont eu de tout mes parents. Des attaquants, des défenseurs. Il manquait le gardien de but.»

«Quand on s’amusait dans la rue, il nous fallait un gardien. On lui a mis des pads», se souvient Vincent.

L’équipe canadienne s’est qualifiée pour la demi-finale. Elle ne connait toutefois pas encore son adversaire.