Obtenir ce titre d’arbitre international est un accomplissement majeur, notamment pour ceux qui aspirent à officier lors des Jeux Olympiques. « Ils en prennent une vingtaine dans le monde entier. Pour 2028, c’est déjà trop tôt, mais pour 2032, on verra », confie-t-il.

L’examen pour obtenir ce grade ne se limite pas seulement à des compétences techniques d’arbitrage, mais évalue également la capacité à communiquer en anglais, essentiel lors des compétitions internationales. Comme l’explique André Pelletier, « Il y a des juges qui sont là pour évaluer notre anglais écrit, parlé et pratique ». Ce critère de communication est crucial, car les arbitres doivent être capables d’échanger et de prendre des décisions en anglais.

Au cours de sa carrière, André Pelletier a eu l’opportunité de marquer des moments mémorables, notamment lorsqu’il a arbitré Catherine Beauchemin-Pinard, une judokate canadienne qui deviendra plus tard médaillée de bronze olympique.  « C’était vraiment le fun de l’arbitrer quand elle était plus jeune, ainsi que d’autres athlètes canadiens », raconte-t-il avec fierté.

Une passion contagieuse

Au-delà de son rôle d’arbitre, André Pelletier incarne la passion du judo au sein de son club à Rivière-du-Loup. Son enthousiasme pour ce sport n’a cessé d’inspirer les jeunes judokas, et certains d’entre eux ont même suivi ses pas pour devenir arbitres à leur tour.  « Quand j’ai commencé à l’âge de 15 ans à arbitrer, les jeunes débutent dès 12-13 ans, souvent avec les petites compétitions. On commence tranquillement et, avec le temps, on devient plus expérimenté et plus compétent », explique-t-il.

Aujourd’hui, en plus de son rôle d’arbitre, André Pelletier est professeur intérimaire au Club Judo-Tani de Rivière-du-Loup, où il partage sa passion et son expertise avec la nouvelle génération de judokas. Un bel exemple de dévouement et de transmission qui incarne pleinement l’esprit du judo, au-delà des compétitions.