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Ancienne école de Saint-Sauveur : le projet d’épicerie et de station-service stagne

Publié le 17 juin 2025 à 17:44, modifié le 17 juin 2025 à 17:44

Par: Alex Delcourt

Un projet d’épicerie et de station-service dans l’ancienne école de Saint-Sauveur dans la municipalité des Hautes-Terres tarde à se concrétiser. Un an après l’annonce d’un plan d’avenir pour le bâtiment, rien n’a progressé.

Huit ans après la fermeture de l’école, l’espoir renaissait pour donner une nouvelle vocation au bâtiment se trouvant au centre du village. Toutefois, un an plus tard, le projet n’a pas passé à la prochaine étape. Au départ le projet proposé consistait en une épicerie, une station-service et des logements. Le magasin ne pourrait toutefois pas voir le jour dans l’ancienne école, selon la promotrice. Elle serait trop éloignée de la rue, ce qui nuit à la visibilité, refroidissant ainsi certains partenaires potentiels. L’idée de construire un bâtiment plus près de la route a alors été évoqué.

« Le magasin, c’est facile à monter. Pas de problème. Mais on ne peut pas monter le magasin si on n’a pas monté quelque chose avec l’école parce que l’école devient un fardeau sur la tête. » – Caroline Ayoub, entrepreneure et promotrice du projet annoncé il y a un an

La solution trouvée par Madame Ayoub était donc d’aménager dans l’ancienne école, un foyer de soins d’une trentaine de lits. Un permis fourni par la province était nécessaire pour concrétiser l’idée.

« La première rencontre a été vraiment bon. On s’est dit, ok, il y a quelque chose qui va bouger avec ça, intéressant. Deuxième rencontre, ils ont dit non. Il n’y a rien pour Saint-Sauveur à ce temps-là. » – Caroline Ayoub, entrepreneure et promotrice du projet annoncé il y a un an

À partir de là, Caroline Ayoub n’a plus les réponses pour faire avancer le projet, mais insiste ne pas abandonner. Le maire des Hautes-Terres, lui, aimerait qu’une vocation soit trouvée pour l’école, mais demeure quand même réaliste.

« En ce moment-là, on se parle tous les deux, il n’y a pas vraiment de projet sérieux pour la région. En d’autres mots, sur papier, on a juste des intérêts, mais il n’y a rien de signer dans le béton. » – Denis Landry, maire des Hautes-Terres

Caroline Ayoub avait une entente verbale qui lui donnait jusqu’au 31 mai dernier pour développer son projet. L’échéance étant atteinte, le maire de la municipalité dit ouvrir ses oreilles.

« On est toujours ouvert à ce que quelqu’un soit intéressé à notre école. Écoute, n’importe quel projet qui serait accepté par la communauté serait le bienvenu. » – Denis Landry, maire des Hautes-Terres

Selon madame Ayoub, l’idée de transformé l’ancienne école en immeuble à logements reste possible, mais l’emplacement n’est pas idéal, soit à plusieurs dizaines de kilomètres des points de services.