Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Amélie Dionne dresse le bilan d’une année mouvementée à Québec

Publié le 18 juin 2025 à 17:01, modifié le 18 juin 2025 à 17:22

Par: Ariane Boyer

La dernière session parlementaire n’a pas été de tout repos pour la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques. Amélie Dionne revient sur une année mouvementée, marquée par la critique.

Parmi les bons coups, elle cite d’abord la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes, dont le rapport final a été salué à Québec.

« C’est une belle grande réalisation pour moi. Et en même temps, c’est un legs aux générations futures », affirme-t-elle.

Autre élément marquant de son mandat : l’ajout officiel de « des Basques » au nom de la circonscription. Une démarche qu’elle décrit comme un symbole d’équité auprès de l’électorat de la circonscription.

« Les gens me disent : “Madame Dionne, la critique est facile… mais ce que vous venez d’accomplir, plusieurs ont essayé avant vous, sans succès.” »

Mais l’année a aussi été marquée par des vents contraires. Les urgences à Pohénégamook et Trois-Pistoles sont toujours menacées, et le dossier explosif de la traverse Rivière-du-Loup–Saint-Siméon a dominé l’actualité régionale.

Sur ce dernier point, la députée s’est défendue.

« Est-ce que Rivière-du-Loup me tourne le dos ? Pas du tout. Oui, la critique a été très présente. Mais les gens ne connaissent pas tous les tenants et aboutissants de ce dossier-là… Quelqu’un m’a dit : “Dans dix ans, madame Dionne, on va vous remercier.” »

Elle ajoute que le comité d’experts ayant évalué les offres privées est né d’un climat de méfiance de certains armateurs à l’égard de la STQ.

« On m’a dit : “Madame Dionne, on n’a pas confiance en la STQ.” Parfait, on a mis sur pied un comité. Mais au final, aucun armateur n’était en mesure d’assurer la viabilité du service pour les 50 prochaines années. »

Et la députée se montre ferme sur sa conviction. À la question : « Dans 50 ans, quand tous ces documents seront rendus publics, est-ce qu’on va découvrir quelque chose ? », Amélie Dionne répond : « On va juste s’apercevoir que c’était la meilleure décision à prendre. Ça a créé une cicatrice… et ça, c’est ce qui me déçoit le plus dans tout cela. »

Malgré les remous causés par ce dossier, Amélie Dionne confirme qu’elle sera de la course en 2026.