Ambulance NB : Attente trop longue dans certaines communautés
Publié le 13 novembre 2020 à 15:43, modifié le 13 novembre 2020 à 15:59
Par: CIMTCHAU
Un rapport rendu public de la vérificatrice du Nouveau-Brunswick fait état du temps de réponse jugé trop long par les services d’ambulances dans 19 communautés. L’association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick s’inquiète de la situation.
« Les services ambulanciers quand ils arrivent en retard, j’ai été témoin par des gens qui m’en ont parlé, car je viens d’un milieu rural. C’est très très préoccupant. » indique le président de l’AFANB Marcel Larocque
L’organisme qui défend les ainés dit ne pas être rassuré par le rapport de la vérificatrice générale, puisqu’au temps d’attente élevé des ambulances, s’ajoute le défi de se faire comprendre et servir en français. « Dès qu’il y a une situation de panique, une situation grave et si en plus nous ne sommes pas sûr de pouvoir se faire comprendre, lorsque l’on est vulnérable soi-même, dans un état où ça ne va pas bien ou si ça ne va pas bien pour un des nôtres. C’est des situations qui ne sont pas vraiment acceptables. » clame le président
Médavie est l’entreprise qui gère les services d’ambulances. Depuis quelques années, le service a été privatisé. Ce qui complique le dossier selon l’AFANB. « Étant un contrat privé avec Médavie, justement la population en générale n’a pas tous les détails, ils sous-entendent. Qu’est-ce qui est dit publiquement et qu’est-ce qui se fait réellement, ça peut arriver qu’il y ait des problèmes. Et nous on a pas ces actions-là comme tel c’est garder privé. » mentionne M. Larocque
Toujours selon l’organisme, la population en milieu rural ne reçoit pas les mêmes services qu’en milieu urbain. Le gouvernement devrait revoir les normes qui sont en place et le plus rapidement possible, d’après l’association. « Il en est conscient. Il sait qu’il y a des choses qui ne fonctionnent pas bien, toujours à la recherche de solutions. Ça coûte plus cher, ça prendrait plus de monde. Il faut savoir aussi, à la défense par contre du gouvernement, que c’est parfois difficile d’avoir de la main-d’œuvre, de la main-d’œuvre qualifiée. C’est vrai dans beaucoup de domaines incluant le milieu hospitalier et des ambulances. Mais ce n’est pas suffisant de dire il n’y a personne. »
Nous avons tenté de joindre Médavie, mais nous n’avons eu aucun retour d’appel. Reste à voir si le gouvernement Higgs se penchera sur le dossier dès la prochaine rentrée parlementaire prévue le 17 novembre.