Alexis Marceau quitte le patinage de vitesse la tête haute
Publié le 3 décembre 2021 à 10:54, modifié le 3 décembre 2021 à 11:12
Par: CIMTCHAU
À 22 ans, Alexis Marceau avait l’impression d’avoir fait le tour complet de la glace et il n’avait plus la flamme pour son sport et c’est pour cette raison qu’il a pris, récemment, la décision d’accrocher ses patins et laisser le patinage de vitesse de compétition derrière lui pour se concentrer sur sa nouvelle carrière.
«Je n’aurais pas pris ma retraite après un mauvais résultat à cause d’un mauvais résultat, c’est plus qu’on dirait pour la première fois de ma vie, après une défaite, je n’avais pas le goût de travailler plus fort pour battre tout le monde après.», a noté l’ex-patineur de 22 ans.
Il a senti que les sélections olympiques en vue des Jeux de 2022, lui avaient glissé entre les doigts.
«Mon rêve c’était de faire les Jeux olympiques, c’est sûr que je suis triste et je vis quand même un gros deuil présentement, j’ai donné toute ma vie, je suis encore jeune, mais ma jeune vie au patin.», a souligné Marceau avec un petit regret.
Le programme canadien de patinage de vitesse est extrêmement dominant et contingenté. Marceau aurait eu davantage de chance de réaliser son rêve dans un autre pays.
«C’est sûr qu’au niveau ou je suis présentement, dans plein de pays, je serai sur le circuit international, mais moi mon rêve c’était de patiner pour le Canada.», a-t-il noté.
Il a donné ses premiers coups de patin avec le club Les Loupiots de Rivière-du-Loup, et c’est là que tout a commencé.
«C’est dans les loupiots que j’ai appris à faire du patinage de vitesse et j’ai vu que j’aimais les courses, la majorité du temps que j’ai patiné, j’étais dans les Loupiots dans le fond, c’est juste les 5-6 dernières années que je n’étais pas là, mais pendant 13-14 ans c’est à Rivière-du-Loup que je patinais.», a dit celui qui a fait partie de l’équipe nationale de patinage de vitesse courte piste.
Marceau n’a pas oublié d’où il vient et il ne ferme pas la porte à s’impliquer un jour avec Les Loupiots : «c’est sûr que ça m’intéresserait d’aider un jour le club des loupiots et d’aider les jeunes qui patinent là-bas.», a-t-il répliqué.
Il se concentre maintenant sur sa prochaine course : terminer son baccalauréat en génie mécanique : «deux ans d’école pour finir mon bac et devenir un ingénieur, et je travaille encore à l’aréna comme technicien de lame, c’est ici que je travaille.»
Alexis Marceau veut maintenant patiner à toute vitesse dans sa nouvelle carrière.