Alex Belzile et Gabriel Bourque portent fièrement les couleurs bleu-blanc-rouge. Les deux ont récemment prolongé leur entente avec l’organisation du Canadien.

«La direction et l’organisation ils m’ont démontré leur intérêt et ils m’ont donné de l’amour et ils savent que j’apporte beaucoup sur la glace, mais aussi indirectement hors glace.», a noté le #22, Bezlile.

«C’était notre priorité et moi et famille de revenir à Laval.», a dit le #20, Bourque.

Celui qui a joué 413 matchs dans la LNH a retrouvé la passion après une année à l’extérieur de la glace, en 2020.

«Le plaisir de la game je l’ai retrouvé cette année, on avait un bon groupe, c’était toujours le fun d’aller à l’aréna tous les jours, on s’est rendu loin, c’est un bonus. Ç’a été vraiment une belle année et je suis content d’avoir pris la décision de rejouer, ça m’a donné le goût de continuer.»

Chez le Rocket, ils ont aussi l’impression d’évoluer avec une concession de la LNH, tellement ils sont bien traités.

«On a pu récompenser aussi les fans en jouant en séries et non seulement joué, mais aussi performer et se rendre loin. Premier match de séries à la maison, le match en blanc, c’était vraiment quelque chose incroyable et unique dans la ligue américaine, il n’y a pas beaucoup de marché qui est aussi bon de ce qui se fait à Laval.»

Avec le départ du capitaine, la lettre C pourrait très bien être cousue sur le chandail de Bourque ou Belzile, à l’automne.

«C’est sûr que je serai fier, ce serait un bel honneur de porter le C. Si c’est Alex ou quelqu’un d’autre, je vais être content pour eux. Alex, il le mérite, ça fait longtemps qu’il est là.», a noté le natif du Témiscouata.

Cette année, 8 hockeyeurs bas-laurentiens ont endossé l’uniforme d’une équipe de la Ligue américaine. Une première pour la région.

«Tous les gars du bas-Saint-Laurent qui joue au hockey pro, je les suis, je les connais même s’ils sont plus jeunes, je porte attention, car je sais à quel point c’est dur et qu’il n’y a pas beaucoup de gars qui perce et qui se rendent là.», a décrit Belzile.

«Ici, il y a un beau programme mis en place, et les gars se font voir en faisant le midget AAA donc tu as plus de chance de te développer.», a noté le vétéran.

Bourque a raison et la naissance du programme des Albatros en 2005 y est certainement pour quelque chose.