Alcool au volant : l’humoriste Philippe Bond devant la justice à Rivière-du-Loup
Publié le 8 avril 2022 à 18:29, modifié le 8 avril 2022 à 18:30
Par: CIMTCHAU
L’humoriste et animateur Philippe Bond fera face à la justice. Un chef d’accusation a été porté contre lui pour avoir conduit avec une alcoolémie supérieure à la limite autorisée. L’événement est survenu à Rivière-du-Loup, dans la nuit du 30 au 31 mars.
C’est dans le cadre de sa tournée intitulée « Merci » que Philippe Bond était présent dans la région pour performer une multitude de représentations. Il était d’ailleurs du côté de La Pocatière, le 26 mars dernier, mais les faits se sont déroulés alors qu’il était en route vers la Gaspésie pour son spectacle du 31 mars à Carleton-sur-Mer. Il s’est arrêté à Rivière-du-Loup pour manger et dormir.
Après la fermeture des bars, les policiers ont reçu un appel les avisant que l’humoriste quittait les lieux après avoir consommé de l’alcool. Malgré tout, l’homme ne s’est pas défilé alors qu’il a publié sa version des faits sur sa page Facebook. On peut lire dans cette publication « qu’il a été intercepté dans le stationnement de son hôtel », où il a été soumis à un alcootest, qu’il a échoué. Il a été « arrêté et amené au poste de police », alors qu’il a échoué un deuxième test. Notons que lors de cette soirée, il était le conducteur désigné.
« Ce n’est peut-être pas toujours possible de prendre un taxi, surtout en région. Parfois, on sort tard, il y en a plus de disponibles. C’est important que le conducteur désigné depuis le début de la soirée puisse être en contrôle de son alcoolémie », affirme la directrice générale d’Éduc’alcool, Geneviève Desautels.
Un taux d’alcoolémie à 0,10
L’humoriste aurait dépassé la limite légale de 80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang. Il affichait alors un taux d’alcoolémie de 0,10, alors que la limite permise est de 0,08. Son permis a également été suspendu pour 90 jours. Philippe Bond affirme qu’il a « consommé raisonnablement ». Il a même cessé sa consommation d’alcool plus d’une heure avant de prendre le volant, selon ses dires. Toujours selon ce message public, il n’a jamais pensé « être au-dessus de la limite permise ».
« Raisonnablement, est-ce que c’était des verres standards, est-ce qu’il avait mangé, est-ce qu’il était fatigué, c’est quoi son bagage génétique. C’est un paquet de questions qui influe sur l’alcoolémie. Souvent on se sert un verre de vin, on va avoir l’impression qu’on a pris un verre, mais on le fait dans de gros ballons et c’est finalement un verre et demi », ajoute la DG.
Dans son message Facebook, Philippe Bond rappelle malgré tout que si l’on consomme de l’alcool, le taxi demeure la meilleure option. Philippe Bond comparaitra le 11 avril prochain au Palais de justice de Rivière-du-Loup pour la suite des procédures judiciaires.