Après 16 mois sans départ et atterrissage, les avions d’Air Canada circuleront à nouveau sur la piste de l’Aéroport régional de Bathurst. Seul le trajet en direction de Montréal sera en fonction. Cette attente a causé bien des maux de tête à l’administration aéroportuaire, qui a dû puiser dans ses réserves financières au cours de la dernière année.

« On a été chanceux parce qu’on avait un montant de réserve qui était planifié pour des projets capitaux et pour des projets réglementaires pour Transports Canada. On a dû utiliser ces fonds. Aussi on a eu l’aide du programme du gouvernement fédéral avec l’aide des salaires » explique le président et directeur général de l’Aéroport de Bathurst, Jamie DeGrace.

C’est une excellente nouvelle pour la Ville de Bathurst, car plusieurs services nécessitent la voie aérienne.

« C’est un élément essentiel pour assurer la continuité des services qui est acheminé à Bathurst et pour la distribution dans toute la région » a mentionné le directeur des communications corporatives de la Ville de Bathurst, Luc Foulem.

En avril dernier, la compagnie PAL Airlines avait annoncé qu’elle allait s’implanter en Atlantique. Cependant, elle a fait marche arrière dans sa décision, puisqu’un partenariat a été créé avec Air Canada récemment.

Oui, parce que PAL Airlines a récemment créé une expansion. La route que prévoyait faire la compagnie était similaire à ce qu’Air Canada offrait. Alors, on est toujours en discussion pour que d’autres routes aériennes potentielles plus tard dans l’année ou tôt l’année prochaine » a tenu à précise Jamie DeGrace.

Dans les prochains mois, l’aéroport souhaite prendre de l’expansion.

« On continue de faire le développement de l’entreprise. On est à la recherche d’un partenariat pour le service de cargaison aérienne. On regarde aussi à des possibilités côté éducation à l’aéroport, soit pour le développement des mécaniciens pour construire des avions » ajoute le président et directeur-général de l’aéroport de Bathurst.

Selon la ville de Bathurst, les gens ont hâte de profiter du service pour se rendre à des destinations vacances.

« Ça commence à prendre de l’ampleur. Il y a un engouement par rapport à cela et c’est très important pour le mieux-être de la personne autant que du côté professionnel » indique Luc Foulem.

D’autres destinations pourraient reprendre prochainement.