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Agriculture : l’UPA régionale présente des solutions

Publié le 29 octobre 2024 à 16:21, modifié le 29 octobre 2024 à 16:21

Par: Félix Côté

Attirer plus de vétérinaires dans la région,  réduire les coûts de production qui sont plus élevés en raison des distances, avoir des programmes gouvernementaux adaptés : ce sont quelques-uns des enjeux qui préoccupent les producteurs agricoles. La section des la Gaspésie et des Îles tenait son assemblée annuelle aujourd’hui.

La situation économique est difficile pour les agriculteurs. Les membres étaient réunis ce ce matin à Caplan pour trouver des solutions. Ils souhaitent réduire les coûts de production sans investir des montants faramineux. Les grandes distances dans la région sont évidemment un obstacle.

« On a de la misère à faire des voyages en double c’est-à-dire qu’ils arrivent pleins et repartent plein. Donc quand on paye les voyages seuls c’est certain qu’on paye le transport au complet. C’est certain que pour être compétitif avec le reste du Québec il faut qu’on aille de l’aide pour le transport », explique le directeur de  la fédération de l’union des producteurs agricoles Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Guy Gallant.

Aux Îles-de-la-Madeleine, la problématique est amplifiée, car toutes les matières premières coûtent plus cher en raison de la situation insulaire.

« Par exemple, au BMR, il affiche 500 kg de chaux à 209 $. Mais, rendu aux îles de la Madeleine c’est 80 $ de transport la poche supplémentaire donc on arrive plus dans les coups ni dans les subventions », ajoute M. Gallant.

Le faible nombre de vétérinaires est également problématique. La fédération régionale voudrait plus d’incitatifs pour attirer les diplômés.

« C’est certain que c’est que la vétérinaire qui est sur les plateaux en train de faire une intervention et qu’il y a quelqu’un à Paspébiac qui a un animal malade. Il y a deux heures de route. En deux heures il peut s’en passer bien des choses quand on a un animal malade », démontre le président de l’UPA Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Sylvain Arbour.

Par ailleurs, les producteurs locaux estiment ne pas recevoir une part suffisante des enveloppes gouvernementales. Ils aimeraient qu’elles tiennent mieux compte des réalités propres à la région.

« Je pense que c’est la meilleure formule présentement qu’on peut prendre au ministère. C’est vraiment impliqué leurs responsables régionaux autant en environnement en agriculture pour que l’argent représente nos vrais besoins et ce qu’on peut répondre », précise Guy Gallant.

La fédération régionale fera également de la représentation provinciale pour des enjeux comme le manque de main-d’œuvre ou encore l’adaptation aux changements climatiques.