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Nouvelles

Agression sexuelle sur une mineure : un homme de Trois-Pistoles écope d’une peine de 3 ans

Publié le 12 décembre 2022 à 10:57, modifié le 12 décembre 2022 à 11:00

Par: Catherine Pellerin

Un homme de 35 ans de Trois-Pistoles vient de recevoir sa sentence, après avoir été reconnu coupable en mai d’agression sexuelle et de contacts sexuels sur une mineure. Michaël Ouellet-Rioux écope de trois ans d’emprisonnement.

Il lui sera interdit de communiquer avec quatre personnes impliquées. Une ordonnance de non-publication est en vigueur pour protéger leur identité.

Il lui sera aussi interdit de posséder des armes pendant 10 ans et il sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour 20 ans.

La famille de la victime se dit satisfaite de la sentence. « On est content malgré tout, on avait peur qu’il pogne une sentence bonbon », a affirmé un proche à CIMT-TVA.

Les faits

Les faits se sont produits entre le 1er mars et le 1er mai 2016 à Trois-Pistoles. À ce moment, celui-ci était âgé de 29 ans, tandis que la victime avait 12 ans.

Au cours de l’automne 2015, l’accusé, alors âgé de 28 ans, et la plaignante de onze ans, se sont échangé des courriels « qui tournent à la séduction.»

Les deux individus ont été en contact à plusieurs reprises. Peu de temps après leur plus récente rencontre, soit le 26 mars 2016, l’accusé a invité la victime à le rejoindre chez son père.

Selon les informations émises par la plaignante, c’est lors de cette soirée que la relation sexuelle a eu lieu.

Elle a affirmé « avoir eu le vertige, demandant à l’accusé d’arrêter parce c’est douloureux» et qu’elle regrettait « sa décision », pouvait-on lire dans le document de la cour.

Lors de l’enregistrement des plaidoyers, la preuve de la défense et celle de la poursuite ne concordaient pas. L’avocat de Ouellet-Rioux a nié les faits avancés par la Couronne, qui a affirmé que « le témoignage de l’accusé n’est ni crédible ni fiable contrairement à celui de la plaignante dont la version est corroborée par plusieurs éléments de la preuve. »

Finalement, le Tribunal avait affirmé « ne pas croire l’accusé.»

« Il modifie sa version au gré des questions, et livre une version et des explications contradictoires, invraisemblables ou déraisonnables», avait déclaré le juge.

Mentionnons que l’homme possède des antécédents judiciaires, dont un pour voies de fait avec lésions sur une ex-conjointe.