Agression sexuelle: le militant environnementaliste Pascal Bergeron arrêté par la police
Publié le 19 février 2025 à 11:04, modifié le 19 février 2025 à 16:44
Par: Patrick Giguère

Le porte-parole d’Environnement Vert Plus a été arrêté par la Sûreté du Québec dans les dernières heures. Pascal Bergeron fait face à un chef d’accusation pour avoir présumément agressé sexuellement une femme.
Selon l’acte d’accusation, le militant environnementaliste de 43 ans aurait entre septembre 2022 et septembre 2023 posé des gestes à caractère sexuel sur une femme à Nouvelle ou ailleurs dans la province.
L’identité de la présumée victime est frappée d’une interdiction de publication.
L’enquête policière a débuté en décembre à la suite d’une plainte d’une personne.
Un mandat d’arrestation a été émis le 5 février dernier. Mais ce n’est qu’hier que les policiers de la Sûreté du Québec ont procédé à son arrestation, lorsque M.Bergeron s’est présenté au poste de police de New Richmond.
Pascal Bergeron est un visage bien connu dans la région puisqu’il commente régulièrement des dossiers chauds entourant, en autre, Ciment McInnis, la protection du caribou montagnard et plus récemment la mine de pouzzolane à Dalhousie.
Le porte-parole d’Environnement Vert Plus a été libéré en attendant la suite des procédures judiciaires.
Il devrait comparaître à la fin mars au palais de justice de New Carlisle.
Une décision sous peu
Appelés à commenter cette affaire, les deux organismes qui entretiennent des liens avec M. Bergeron n’ont pas tardés à réagir.
Les membres du conseil d’administration d’Environnement Vert Plus se rencontreront la semaine prochaine pour faire le point.
« Nous avons une rencontre à cet effet mardi. À la suite de cette rencontre, merci de communiquer avec Ludovic Johnson pour connaitre notre position », a indiqué Rose-Hélène Tremblay, administratrice du conseil d’administration de l’organisme qui milite«pour protéger et conserver un environnement collectif sain.»
De leur côté, les membres du Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie, où Pascal Bergeron siège à titre de vice-président du conseil d’administration, se rencontreront dans les prochaines heures.
« En ce moment, il y a des démarches qui sont faites pour que l’ensemble des membres du conseil d’administration soient contactés pour qu’il puisse y avoir une rencontre le plus tôt possible pour pouvoir de discuter de la situation. (…) Je pense qu’étant donné la nature des accusations qui sont portée, c’est quelque chose qui va être pris au sérieux », a précisé Walter-Olivier Rottmann-Aubé, président du conseil d’administration du Conseil régional de l’Environnement de la Gaspésie.
Il remet sa démission
Joint au téléphone en fin d’avant-midi, le principal concerné a fait savoir à l’auteur de ces lignes qu’il n’était plus le porte-parole d’Environnement Vert Plus ni vice-président du Conseil régional de l’Environnement de la Gaspésie.
Pour ne pas nuire à un éventuel procès, celui qui était le visage d’Environnement Vert Plus depuis 2016 n’a pas voulu approfondir le sujet ou fournir de déclaration.