L’individu a agrippé les poignets d’une femme pour tenter de lui faire un baiser sur son lieu de travail le 16 mai 2022. La plaignante, France Tremblay, a raconté en cour que Sylvain Desgagnés l’avait également plaqué au mur fermement.

Elle lui aurait signifié à plusieurs reprises de cesser ses gestes. Les événements se sont produits durant une dizaine de secondes. La femme dit avoir subi des blessures au cou et à la tête à la suite des événements. Une séquence vidéo captée par les caméras de surveillance de l’entreprise a été diffusée en cour.

L’une des propriétaires de l’établissement, Katiana Tremblay, a témoigné à la barre comme témoin oculaire. La femme aurait interpellé verbalement Sylvain Desgagnés le 16 mai dans son commerce pour qu’il lâche son employée. Elle raconte aussi avoir vu l’accusé tenir les poignets de Mme Tremblay contre le mur.

De son côté, l’individu n’avait aucune intention de faire du mal. Il s’agissait d’une simple blague, qui a tourné au vinaigre, a-t-il signifié. Au lendemain de la levée du port de masque au Québec, il souligne qu’il souhaitait faire rire Mme Tremblay qu’il estime connaître depuis plus d’une vingtaine d’années. L’homme mentionne ne pas avoir décodé le langage corporel de la plaignante au moment des faits. Sylvain Desgagnés précise également qu’il lui a donné un baiser sur le côté de la tête.

Le juge, Mario Tremblay, a tranché dans le dossier lundi. Le représentant de la Cour du Québec lève le chef d’agression sexuelle en raison de doutes. Il déclare coupable Sylvain Desgagnés de voie de fait simple en raison de la preuve vidéo et du témoignage de la témoin.

Le dossier de Sylvain Desgagnés sera de retour le 22 novembre prochain au palais de justice de La Malbaie. Il obtiendra sa sentence. Un rapport présentenciel sera réalisé d’ici là.