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Agression contre un homme de Rivière-du-Loup à Québec, les deux accusés reconnus coupables

Publié le 12 janvier 2024 à 12:44, modifié le 12 janvier 2024 à 12:46

Par: CIMTCHAU

Une violente agression armée envers un jeune homme de Rivière-du-Loup s’était produite en septembre 2022 à Québec. Les deux accusés de 41 ans ont été reconnus coupables ce jeudi. Félix Bouchard-Jean conserve toujours aujourd’hui des séquelles après avoir été frappé violemment à la tête, avec une canne en métal.

 

Deux hommes de 41 ans ont été déclarés coupables des accusations sérieuses qui pesaient contre eux à la suite d’un enterrement de vie de garçon qui a pris une tournure tragique. Martin Roussin-Bizier a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation sexuelle, tandis que son cousin, Patrick Toussaint, a été déclaré coupable de voies de fait graves pour avoir violemment agressé le jeune homme qui tentait de défendre les deux victimes.

La juge Sarah-Julie Chicoine a jugé les témoignages du groupe de jeunes impliqués comme fiables et crédibles, écartant tout doute raisonnable soulevé par la défense.

Les attouchements sexuels ont eu lieu dans la nuit du 10 au 11 septembre 2022, alors que Roussin-Bizier et Toussaint célébraient l’enterrement de vie de garçon de Roussin-Bizier avec un autre individu. Les plaignantes, âgées de 19 et 20 ans, ont témoigné que lors d’une séance de photos avec le futur marié déguisé en femme, Roussin-Bizier a commis des attouchements sur elles. La juge a accordé crédit aux versions des victimes, déclarant Roussin-Bizier coupable sur toute la ligne.

 

La situation a dégénéré lorsque l’ami des jeunes femme s’est confronté au trio sur la rue Saint-Joseph. Félix Bouchard-Jean s’était interposé pour les défendre.

Après avoir rejoint le groupe, une altercation a éclaté, aboutissant à un coup de poing porté par le jeune homme à Roussin-Bizier, suivi d’une violente frappe de canne en métal par Toussaint.

La juge Chicoine a souligné la force excessive utilisée, rejetant la défense de légitime défense.

Des images troublantes avaient été captées par un témoin.

Le dossier reviendra devant la cour à la fin de février pour fixer la date des observations sur la peine à imposer aux deux hommes qui étaient sans antécédents criminels avant cet incident tragique.

– En collaboration avec Pierre-Paul Biron