Frédéric Marquis, âgé de 21 ans, son père de 63 ans et son ami de 18 ans ont subi des blessures sérieuses au bras, aux côtes et à la tête notamment. Ça s’est produit dans le stationnement de l’église à Rivière-Bleue, en début de soirée dimanche.

« Je n’ai même pas eu le temps de parler. Je n’ai pas eu le temps d’agir. Ils ont débarqué avec des battes de baseball, des barres de fer, des barres de fer », a affirmé d’emblée Frédéric Marquis.

Ce jeune homme et ses présumés agresseurs s’étaient donné rendez-vous pour régler un conflit. La rencontre s’est rapidement transformée en une violente bagarre. Son père, Claude Marquis, a décidé d’être présent, car il avait un pressentiment que ça pouvait dégénérer.

« Tu veux régler ça, nous c’est comme ça qu’on règle ça. Il a ramassé une batte de baseball et l’a cogné au sol et m’a foncé dessus. En même temps de me foncer dessus, il m’a donné un coup de batte de baseball sur le bras », a expliqué Frédéric Marquis.

« Ils sont arrivés en malade et j’ai vu l’autre descendre avec la batte de baseball. Là, je suis sorti. Je me suis dit.. je vais aller arrêter l’autre en bas », se souvient Claude Marquis.

Des blessures sérieuses

Après avoir été frappé dans le dos, l’homme s’est effondré au sol lorsqu’il a reçu un coup dans les côtes. Il a été transporté à l’hôpital pour y traiter ses blessures. Un ami de Frédéric, qui était aussi sur place, a lui aussi été blessé à la tête, nécessitant 16 points de suture.

« Le moment que j’ai eu le plus peur, c’est quand j’ai vu mon père tomber à terre et chercher son air et être pu capable de respirer. C’est là que je me dis… je vais perdre mon père.  Je me suis dit dans ma tête avoir su je me serais fermé la bouche et j’y aurais été tout seul. C’est moi qui me serais fait tabasser. », affirme Frédéric.

« Moi les blessures… je m’en fou. Je ne voulais pas qu’il se blesse. Pour moi, mes enfants sont sacrés. Tu ne touches pas à mes enfants. Sur le feu de l’action, on n’a pas le temps d’avoir peur. C’est après qu’on y pense. Dans l’ambulance en montant, je parlais avec l’ambulancière et je suis lui disait que j’étais content que mon fils n’ait rien », ajoute le père.

Sans son père et son ami, cette altercation aurait pu avoir des conséquences plus graves.

«Mon père a toujours mon héros, encore plus aujourd’hui parce que je me suis rendu compte que si ce n’était pas de lui, je ne serais pas ici ce moment pour vous parler », termine Frédéric.

L’un des jeunes arrêtés, Tommy Turcotte-Lebel, a comparu mardi pour faire face à trois chefs d’accusation de voies de fait. Les deux autres présumés agresseurs comparaitront ce vendredi.