Agression à Tadoussac: des proches inquiets de la remise en liberté des accusés
Publié le 30 septembre 2019 à 09:58, modifié le 30 septembre 2019 à 09:58

Des proches de l’octogénaire qui a été sauvagement battue dans sa résidence de Tadoussac en 2017 sont inquiets. Les deux présumés agresseurs ont été libérés en attente de leur procès.
Christopher Sehota Paquet, 28 ans, et Ko Prakongkham, 43 ans, font face à des accusations de tentative de meurtre, de voies de fait graves et de séquestrations.
Des proches de la présumée victime se sont confiés à nos collègues du Journal, se disant très déçus de la remise en liberté sous caution des accusés.
Une amie d’enfance de cette présumée victime raconte avoir ressenti beaucoup de pression lorsqu’elle a appris que les coaccusés ne seraient pas derrière les barreaux pour la suite des procédures judiciaires. Des aînés révèlent aussi être inquiets.
« Ça me donne un coup. J’ai peur », confie Jeanne Olsen. « Je suis indignée. Si c’était de moi, ils seraient restés en dedans », juge l’aînée, attristée par l’état de santé de son amie d’enfance, qui conserve des séquelles importantes de l’agression.
Quant à l’avocat de Ko Prakongkham, il croit que les coaccusés ont des conditions de remise en liberté très sévères qui devraient les dissuader de commettre des crimes.
C’est d’ailleurs aujourd’hui que se tient l’enquête préliminaire dans cette affaire au palais de justice de Baie-Comeau.