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Affaire Michel Vienneau : démarches d’arbitrage repoussées

Publié le 13 mars 2019 à 15:10, modifié le 13 mars 2019 à 15:40

Par: CIMTCHAU

Il y a quatre ans Michel Vienneau était abattu par deux officiers de la police de Bathurst. Le sort des deux policiers demeure encore inconnu. Les audiences d’arbitrage concernant leur licenciement sont reportées à une date encore inconnue.

« On reste encore aujourd’hui avec l’amertume d’un crime impuni » affirme Camille McLaughlin un ami du défunt.

Le 12 janvier 2015, à la gare de Bathurst deux policiers ont abattu Michel Vienneau qui revenait de voyage avec sa conjointe. C’est un appel à Échec au crime disant que l’homme de Tracadie était en possession de drogue qui avait mené à l’opération policière. Hors, la GRC a fait la preuve que l’homme n’avait jamais été mêlé à des activités criminelles.

« L’inspecteur de Halifax a carrément établi qu’il avait fait aucune activité illégale, donc pas de vente de drogue. Pourquoi ils ont fait ça? » demande M. McLaughlin.

Le chef de la police de Bathurst a mené une enquête qui recommandait le licenciement des deux policiers impliqués dans l’affaire. La mise en application de cette recommandation ne peut se faire si les audiences d’arbitrage continuent d’être repoussées par le syndicat des officiers.

Hélène Basque, une autre amie de M. Vienneau se dit déçue mais peu surprise de ce nouveau délai. Elle veut avant tout des réponses :

« Notre déception face à la cour, face à tout ça, ça a été, pourquoi? Les gens veulent comprendre. La famille veut comprendre. Pourquoi ça a été fait de cette façon-là? »

Malgré les années qui passent, elle se souvient très bien de l’homme avec qui elle campait parfois :

« Oui, on voyageait ensemble, on faisait du camping ensemble. Michel c’était un homme qui était… comment le décrire … c’était un homme qui était tout le temps jovial, qui était tout le temps prêt à aider quelqu’un. »

La Ville de Bathurst affirme dans un communiqué de presse que les événements du 12 janvier 2015 sont fondamentalement troublants et regrette vivement ce nouveau délai. La police de Bathurst n’a pas répondu à nos demandes d’entrevue.